Lettres de mon moulin est un recueil de nouvelles, ou recueil de lettres, écrit par Alphonse Daudet (1840-1897) et publié pour la première fois à Paris, chez Hetzel, en 1869.
Cette première édition est complétée par de nouvelles lettres quelque temps plus tard.Beaucoup d'entre elles ont été publiées dans la presse, comme dans le Figaro par exemple (...)
[...] La variété du message Comme les tons utilisés, les petites morales ou messages transmis par les lettres font preuve d'une grande variété. Plusieurs valeurs sont alors abordées: la liberté à double tranchant, les dangers liés à la passion amoureuse, le péché de gourmandise . Mais jamais Daudet ne tombe dans la méchanceté ou la critique acerbe. Il joue plutôt sur l'exploitation d'une palette extrêmement large et diversifiée de personnages, ce qui lui permet de développer ses pensées sans avoir à trop insister. [...]
[...] En effet, les sources et les ajouts y sont variés et nombreux. L'écrivain s'est notamment inspiré de ses souvenirs d'enfance de la Provence, mais aussi de plusieurs légendes, de souvenirs de son voyage en Algérie; parfois aussi, on y trouve des références directes à sa vie parisienne, comme dans Nostalgies de caserne. Quelle que soit l'option retenue par Daudet, sa technique est toujours la même, à savoir qu'il choisit un souvenir ou une histoire et la transpose de manière littéraire. [...]
[...] Alphonse Daudet a travaillé sur ces lettres en collaboration avec Paul Arène (ce qui a pu entraîner quelques polémiques par la suite). Si elles sont d'abord passées inaperçues, les lettres ont connu une postérité importante qui persiste aujourd'hui. A une époque toutefois, Daudet a été accusé de plagiat, car il se serait trop inspiré d'auteurs provençaux, mais sans citer ses sources. Aujourd'hui, et malgré le succès de Tartarin de Tarascon, les Lettres de mon moulin restent l'oeuvre la plus connue et la plus étudiée d'Alphonse Daudet. [...]
[...] C'est par lui (à qui est dédiée la lettre) et sa chèvre que le narrateur peut transmettre sa morale : tu verrras ce que l'on gagne à vouloir être libre L'idée est qu'un futur misérable attend Gringoire s'il persiste dans sa volonté d'être un poète libre. Jean Dans L'Arlésienne, il incarne un garçon très amoureux d'une jeune femme pourtant présentée comme déshonorée et déshonorante. On le retrouve dans la pièce tirée de la lettre par Daudet lui-même. Cette fois, il appelle Frédéric et ne vit plus avec ses parents, mais avec sa mère et son grand-père. [...]
[...] Par conséquent, ils doivent tous se confesser. Les Vieux Dans cette lettre, les vieux font preuve d'une grande gentillesse en accueillant le narrateur envoyé par son ami Maurice. Il s'agit d'une lettre particulièrement émouvante. Ballades en prose Ces ballades réunissent en fait deux textes, respectivement consacrés à la mort du Dauphin et au Sous-préfet aux champs qui met en scène un fonctionnaire qui laisse de côté ses grands discours pour partir dans la nature composer des vers. Le portefeuille de Bixiou On y lit les aventures d'un grand farceur, ainsi que son amour envers sa fille Céline. [...]
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