Daniel Cohen, "Richesse du monde, pauvretés des nations"

Résumé du document

Sur la couverture du livre un paradoxe fait office de titre : Richesse du monde, pauvretés des nations. L'asyndète paradoxal du titre est justifié dans l'introduction par "Ce face-à-face entre un monde pauvre qui s'enrichit et des nations riches qui semblent s'appauvrir [...] le premier facteur serait cause du second (p.13)". Tout ceci nous donne donc une partie de la problématique posée par l'auteur qui pourrait être : Pour quelles raisons l'enrichissement du monde pauvre entraînent l'appauvrissement des nations riches ? (...)

Extraits

[...] Tout ceci a pour but de rendre gagnant tous les participants du commerce mondial . Le livre et notamment le chapitre le commerce destructeur page 52- nous illustre cette loi par l'exemple de l'Angleterre qui choisit d'abandonner l'agriculture et de se spécialiser dans l'industrie . Ceci pour pouvoir vendre ses produits manufacturés aux pays de ses colonies qu'elles a préalablement désindustrialisé (p52) pour les reconvertir dans l'agriculture dans le but de leur acheter leurs productions en échange de ses biens manufacturés . [...]

[...] Enfin la production O'Ring crée de nouvelles marges où les pays pauvres peuvent trouver une place (p81) créant ainsi de nouveaux échanges internationaux . Tertiarisation : C'est le processus par lequel les activités dites tertiaires ou services et les emplois leurs correspondants accroissent relativement leur poids , respectivement dans la production nationale (PIB/PNB) et dans l'emploi global (population active occupé) ceci au détriment des secteurs primaire ( agriculture) et secondaire ( industrie) . Troisième révolution industrielle : Appelée aussi révolution informatique , elle est apparue à partir des années 1970 .Celle-ci a vu la découverte d'inventions telles que : la Microélectronique , Informatique ou encore Biologique . [...]

[...] Ce système favorise donc la production qui voit ces coûts salariaux diminués pour favoriser la création d'emploi . Pour les défenseurs de ce système c'est donc le salaire qui détermine l'emploi . C'est justement cela que Keynes réfute , pour lui c'est l'emploi ( la décision d'embauche des entreprises elle-même guidée par la conjoncture économique ) qui fixe le salaire (réel)(p110) . Ne reste plus qu'à trouver ce qui facilite l'emploi et la conjoncture économique , et cette réponse n'est autre que les débouchés des entreprises comme le rappelle Keynes . [...]

[...] Cette courbe a été adoptée par les économistes keynésiens qui ont pu s'apercevoir qu'une lutte contre l'inflation augmentait obligatoirement le taux de chômage et qu'il fallait donc la tolérer plus ou moins . [...]

[...] Toutefois grâce à la méthode Epargner , Investir et Eduquer la main-d'œuvre (p40) elles ont réussi à rattraper voir dépasser leur ancien colonisateur . Grâce à l'immigration des entrepreneurs chinois fuyant Shanghai pour Hong-Kong et au régime de retraite par capitalisation qui à permis entre 1970 et 1980 la moitié de l'investissement (p34) de Singapour , les deux villes ont pu bénéficier d'une épargne permettant le développement de l'industrie . Enfin pour que tout cela marche , les deux villes se sont totalement ouvertes au commerce et ce sont spécialisées au fur et à mesure du protectionnisme occidental passant ainsi pour Singapour du textile aux services financiers . [...]