Didier Daeninckx est né en 1949, à Saint-Denis. Il a exercé de 1966 à 1977 le métier d'ouvrier imprimeur. En 1977, les imprimeries ferment les unes après les autres. C'est la crise. Didier Daeninckx se retrouve plusieurs fois au chômage. Il profite du temps qu'il a pour écrire. En 1977 Didier Daeninckx publie donc son premier roman noir. Il s'agit de Mort au premier tour puis sept ans de silence. Sept ans pendant lesquels Didier Daeninckx mûrit son projet d'écriture. En 1984, il publie Meurtres pour mémoire dans la "Série Noire" de Gallimard (...)
[...] Celui- ci était un homme seul qui ouvrait le courrier pour repérer les traitres de la ville, ceux qui dénonçaient fièrement leurs voisins. Mais à peine arrivé, il repartit dans un camion de boulanger- pâtissier pour la prochaine mission, qu'il effectuerait avec le capitaine Camblain, le chef de la bande. Ils attendirent la nuit dans une maisonnette. Jean y rencontra les propriétaires qui leur prêta la barque pour aller jusqu'au petit Leck. Une fois arrivé, ils se cachèrent devant une maison de campagne, en attendant que les propriétaires sortent. [...]
[...] Jean, eut une soudaine envie de sortir. Seulement à peine ceci fait il se fit repérer par deux miliciens qui le suspectaient d'être en faute, de préparer quelque chose d'illégal. Ces derniers l'envoyèrent au poste après diverses tortures. Ils lui posèrent sur la tête un casque, plus ou moins resserré lui donnait des vibrations dans le crane. Après quelques jours d'inconscience, il se réveilla dans une cellule de la prison de Loos- Lès- Lille. Il y rencontra Gruwez, son compagnon de cellule, qui le soigna lorsque Jeannot était encore fébrile. [...]
[...] Les personnages secondaires : Nous y placerons le capitaine Camblain, Couture et l'avocat général Quinoux. Le capitaine Camblain ou de son vrai nom Rodolphe Hénin Antoine Jules Louis René est né le 12 février 1899 à Carvin. Son père est porion mais il meurt lorsque Rodolphe à 11 ans. Sa mère se remariera avec un homme d'origine belge. Après divers petits emplois, il fondera la Résistance et en deviendra le chef des opérations, tout du moins à Cauchel. Avec Jean Ricouart il tuera Lebreucq, père et fils. [...]
[...] Il se souvient encore lorsqu'il était de ses années au lycée professionnel : Lucien, le solitaire, ennemi de tous. Un jour celui- ci bouscula un grand garçon que l'on appelait à cette époque les gros durs Celui-ci l'insulta de fils d'assassin. Lucien, choqué s'enfuit du lycée. Ce n'est qu'à la nuit tombée que les professeurs s'affolèrent et partirent à se recherche. Ils le retrouvèrent dans une marre de boue avec inscrit dessus : mon père n'est pas un assassin. Un professeur prit soin de l'effacer et tous en conclurent qu'il était malencontreusement tombé . [...]
[...] Il y gardera un souvenir ancré sur son bras : un chiffre tatoué a jamais. Il retrouvera à son retour Marie mais sera vite contraint de partir en prison, en tant que complice pour avoir tuer deux hommes. Juste avant il aura un fils, Lucien, qu'il ne verra presque pas grandir car celui- ci se suicidera. Beaucoup le caractérisèrent durant son procès comme quelqu'un d'agressif, et de peut être trop spontané pas assez réfléchi. Il vit maintenant avec Marie dans la cité des cosmonautes. [...]
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