(...) Au cours de la journée, quelques indigènes sont séparés du groupe : on prétend les emmener visiter la capitale. Gocéné qui voit partir les siens, et en particulier la jeune Minoé, se révolte. Mais il est vite maitrisé par les gendarmes.
La nuit, Gocéné accompagné de Badimoin s'enfuit du Zoo pour retrouver Minoé. Quand ils atteignent Parsi, « la jungle de pierre », les deux hommes sont découragés, perdus dans un monde dont ils ignorent tout. Afin d'échapper à la police, ils trouvent refuge dans un café puis dans une bouche de métro (...)
[...] Afin d'échapper à la police, ils trouvent refuge dans un café puis dans une bouche de métro. Après réflexion Gocéné décide de retourner au zoo : en effet le seul moyen de savoir où a été emmenée Minoé est d'interroger le gardien. Ce dernier, sous la menace, avoue que les indigènes ont été envoyés à la gare de l'Est où ils prendront le train, le lendemain, en direction de Francfort. Là-bas ils travailleront dans un cirque. Aussitôt Gocéné et Badimoin traversent Paris. [...]
[...] Tous deux sont arrêtés et emprisonnés. C'est ainsi que Gocéné achève son récit. Curieux, le milicien s'enquiert des circonstances qui ont réuni les deux hommes bien des années plus tard. Après la mort de sa femme, Francis Caroz est venu en Nouvelle Calédonie retrouver Gocéné . et il n'est plus jamais reparti. Et Minoé ? demande le soldat. C'est elle que Gocéné rejoint à Tendo. Le vieillard reprend son chemin quand des coups de feu retentissent près du barrage . [...]
[...] Honte à ceux qui cautionnent le racisme et le colonialisme ! Une émeute se forme. Pendant ce temps, les deux hommes pénètrent discrètement dans le Bureau du Haut-commissaire du zoo. Ils extorquent des aveux au Directeur : les crocodiles du zoo ont été décimés par une étrange maladie. Le zoo a donc sollicité l'aide du cirque Höffner de Frankfort. De sains crocodiles furent échangés contre une poignée d'indigènes. Mais l'alerte est donnée. Gocéné et Badimoin tentent de fuirent, en vain. [...]
[...] Le 15 janvier 1931, les hommes ont embarqué. Le voyage se déroula dans des conditions déplorables et certains sont morts contaminés par la Malaria. A Paris, ils sont placés, tels des animaux sauvages, au coeur du Zoo de Vincennes où un village Kanak a été reconstitué pour le plus grand plaisir des curieux. Le matin de l'inauguration de l'Exposition, Le Président de la République, les personnalités politiques et les nombreux visiteurs se bousculent pour voir les sauvages Au cours de la journée, quelques indigènes sont séparés du groupe : on prétend les emmener visiter la capitale. [...]
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