Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, personnages principaux, Roxane, Christian de Neuvillette, cadets de Gascogne, De Guiche, Ragueneau, noblesse, Lignière
Cyrano de Bergerac : la pièce est centrée sur ce personnage. Il est présent dans un grand nombre de scènes et est le personnage prononçant le plus de vers dans la pièce. Cyrano est un personnage charismatique reconnu de tous par son physique c'est-à-dire un nez très volumineux, par sa tenue, car il porte un chapeau, une cape ou encore une épée. On peut le considérer comme un héros romantique par son destin et son amour pour sa cousine Roxane. Il est un combattant et se bat régulièrement et fait preuve d'une grande timidité, car il n'ose pas avouer son amour pour Roxane durant toute la durée de l'oeuvre. Il fait preuve d'autodérision à de nombreuses reprises notamment lorsqu'il caricature son nez lors de son monologue à l'acte I scène 4 ou encore lorsqu'il est sur le point de mourir à l'acte V scène 6 et qu'il dit "Et voilà que je suis tué, par un laquais, d'un coup de bûche ! C'est très bien. J'aurai raté tout même ma mort".
[...] Cyrano aime Roxane, mais elle ne l'aime pas. Il est assez esseulé en fin de compte et cela fait éprouver de l'empathie du lecteur pour ce personnage. Cyrano est aussi un grand poète qui rappelle la vie d'Edmond Rostand l'auteur de la pièce qui a écrit la pièce en alexandrins rappelant la poésie. Cyrano est un grand écrivain « Tiens voilà ta lettre » (Acte 2 scène 10) et devient la plume et la voix de Christian. Cyrano séduit grâce à ses paroles à défaut de le faire par sa beauté. [...]
[...] Ragueneau est un personnage atypique, car il n'est pas simplement pâtissier et désireux de poésies, il est aussi rôtisseur qui sont trois passions que peu de personnes cumulaient, car les pâtissiers étaient normalement des ouvriers assez pauvres et n'ayant pas forcément accès à la culture et donc la poésie. Il fait aussi preuve d'incrédulité lorsqu'il dit « Pourtant . » dans l'acte I scène 2. Il est un ami fidèle de Cyrano et le défend dans cette même scène « Son glaive est la moitié des ciseaux de la Parque ». Il adore le théâtre « je l'idolâtre ». [...]
[...] Le Bret montre encore une fois qu'il est un homme colérique comme lorsqu'il s'énerve dans l'acte V scène 6 « Molière te l'a pris ». V. De Guiche Il est un homme puissant dirigeant les cadets de Gascogne. Il est machiavélique et perfide notamment parce qu'il use de sa puissance pour parvenir à ses fins, c'est-à-dire obtenir la femme qu'il aime : Roxane. Il fait preuve d'une grande méchanceté et d'un esprit de vengeance important et nous rappelle le vicomte de Valmont qui s'en prend aux personnes qui osent lui résister dans le roman épistolaire Les Liaisons dangereuses. [...]
[...] Roxane est donc une jeune femme incarnant un idéal esthétique féminin dépassant la séduction d'un beau langage prêté à un séduisant jeune homme pour connaître l'amour véritable auquel elle demeure même après la mort de son être cher. IV. Le Bret Il est l'ami et le confident de Cyrano et est soldat chez les cadets de Gascogne. Il est un peu colérique et est franc avec Cyrano comme dans l'acte II scène 8 où il semble s'énerver « Quelle aberration » et n'hésite pas à dire à son ami ce qu'il pense « Dis-moi tout simplement qu'elle ne t'aime pas ». [...]
[...] Christian Il est amoureux tout comme Cyrano de Roxane, mais va oser lui déclarer son amour avec l'aide de ce dernier. Il est décrit comme beau physiquement, mais sot, manquant cruellement de culture soit tout le contraire de Cyrano. Christian de Neuvillette est un soldat et au début de la pièce superficielle, mais évolue au fur et à mesure notamment lors de sa « joute » verbale avec Cyrano dans l'acte II scène 9. Il est de plus en plus authentique peut-être grâce à l'aide de Cyrano pour séduire Roxane. [...]
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