La Cour du Lion, Fables VII, 7, Jean de la Fontaine, 1678
La Cour du Lion est une fable de Jean de La Fontaine, auteur classique du XVIIème siècle. Celui-ci écrira de nombreuses fables dénonçant l'arbitraire du pouvoir royal, suite à un différent avec le roi qui fait emprisonner son protecteur, le vicomte Fouquet. La genre de la fable permet sous la forme d'un récit ludique et plaisant de soumettre une critique implicite de la Cour, en ayant souvent recours à l'anthropomorphisme pour contourner la censure.
[...] L'auteur porte ici un regard pessimiste sur la vie à la Cour, lieu de tous les dangers où les courtisans sont à la merci de la toute puissance du roi qui peut exercer des châtiments expéditifs. Il n'y a donc aucun espace possible pour une parole libre : chacun est réduit à la duplicité. Dans d'autres de ses fables, notamment animaux malades de la Peste”, La Fontaine dénoncera à nouveau l'arbitraire de la justice, dans un monde où les puissants impose leur loi aux plus faibles. [...]
[...] La Cour du Lion - 1678 Jean de la Fontaine, Fables VII La Cour du Lion est une fable de Jean de La Fontaine, auteur classique du XVIIème siècle. Celui ci écrira de nombreuses fables dénonçant l'arbitraire du pouvoir royal, suite à un différent avec le roi qui fait emprisonner son protecteur, le vicomte Fouquet. La genre de la fable permet sous la forme d'un récit ludique et plaisant de soumettre une critique implicite de la Cour, en ayant souvent recours à l'anthropomorphisme pour contourner la censure. [...]
[...] Le Lion, incarnation de la toute puissance du pouvoir royal - Alexandrins des 2 premiers vers : solennité du pouvoir royal - 3 diérèses : qui appuient cette solennité pour dépeindre un roi majestueux. ! L'ours, figure symbolique de la franchise. L'ours n'a pas recours ici à la parole, mais uniquement à la réaction. Sa spontanéité est immédiatement punie - Substantif “grimace” montre le peu de distinction du personnage, montre une attitude presque primitive qui paraît déplacée face au monarque. [...]
[...] Le renard, figure symbolique de la ruse et de l'esprit. Ce dernier animal va ici savoir tirer brièvement un enseignement de la punition des personnages précédents et détournant habillement la question posée. - Participe présent : “alléguant” v 31 qui souligne la manipulation Nous est donc présenté un personnage usant de son intelligence et de toutes les ressources de la manipulation pour éviter une conversation aventureuse. II - Critique sur la vie de Cour 1 - Un pouvoir royal despotique ! [...]
[...] Despote qui utilise son autorité de manière abusive 2 - Une Cour hypocrite victime des frénésies du monarque ! Des courtisans fourbes et vainement artificieux - Verbes “approuver, louer” v 20 et 21, connotent adoration feinte par les courtisans pour le monarque dont ils craignent les foudres - Tournure exclamative : “Quel Louvre : connotations ironiques qui prouvent que le fabuliste lui aussi joue l'hypocrite, prenant ici de la distance par rapport à ce pseudo éloge. ! Impossible place de la liberté d'expression à la Cour - Expression “boucher sa narine” v 16, image même de la spontanéité. [...]
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