Alain Coulon, "Le métier d'étudiant : l'entrée dans la vie universitaire"

Résumé du document

Fiche de lecture du livre d'Alain Coulon intitulé Le métier d'étudiant : l'entrée dans la vie universitaire.

Extraits

[...] Coulon constate donc, que les étudiants finissent par installer des routines dans leurs nouvelles vies. Dans une dernière partie, l'auteur aborde le temps d'affiliation qui se définit par le moment où l'étudiant commence à se familiariser, même si ces nouveaux étudiants ont du mal à supporter les changements de règles. Suite à ses nombreuses observations, Coulon constate que les examens sont un très bon facteur d'affiliation. Pour Coulon, un étudiant affilié utilise spontanément le futur antérieur dans le cours de ses échanges avec les autres étudiants ou avec les enseignants Ceci est donc bien un signe d'appartenance au monde universitaire. [...]

[...] Coulon fait référence à Howard Becker dans Boys in white, ainsi qu'à l'interactionnisme symbolique. En effet, les stratégies vont être défini comme un ensemble de pensées et d'actions qu'une personne utilise quand elle a à faire face à une situation problématique. Durant cette période d'apprentissage, certains étudiants vont se fier aux rumeurs qu'ils vont entendre sur telle ou telle chose. Coulon parle donc d'élément imaginaire et par conséquent d'habitus. Mais pour en revenir à l'abandon, une de ces raisons serait donc les inscriptions relativement compliquées au moment de la rentrée, ainsi que l'intégration. [...]

[...] Au sein de cette université, il est donc possible, après la réforme de 1984[2], de faire la distinction entre le premier et le second cycle. Il y a aussi possibilités de réorientation, ainsi que création de neufs nouvelles formations. A. Coulon va utiliser des méthodes ethnographiques tel que des observations, les conversations, les entretiens et les journaux d'étudiants. Dans sa seconde partie, Coulon va nous parler du temps de l'étrangeté avec la découverte d'un nouveau monde. Au fil des années, on va constater une fréquentation de l'université de Paris VIII plus importante par les filles ainsi que par les étrangers. [...]

[...] Et on peut trouver des codes dissimulés dans la vie universitaire qui sont défini comme étant des marqueurs d'affiliation. Le fait de fréquenter la bibliothèque sera bien un facteur d'affiliation intellectuel. Coulon va définir l'affiliation comme le fait de naturaliser en les incorporant les pratiques et les fonctionnement universitaire, qui ne sont jamais formés dans les habitus des nouveaux étudiants En effet, l'affiliation construit un habitus d'étudiant qui permet qu'on vous reconnaisse comme tel. VAN GENNEP A., Les rites de passage, Paris, Picard pages Réforme qui a eu lieu suite au fort taux d'abandon et d'échec. [...]

[...] Fiche de lecture : COULON A., Le métier d'étudiant : l'entrée dans la vie universitaire, PUF Dans l'introduction, A. Coulon développe l'idée du métier d'étudiant que l'on apprend en arrivant à l'université, ce qui en général, prend quelques années. Mais Coulon note aussi qu'environ 30 à des étudiants quittent l'université sans diplôme, soit par échec, soit par abandon. En effet, la transition entre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur est très difficile et on peut constater cela avec le taux d'échec et d'abandons relativement important au cours du premier cycle. [...]