L'histoire est considérée comme un recueil d'exemples, de modèles, leçons transmises aux hommes à travers le temps. Le passé est un moyen de réfléchir sur le présent.
Pour les dramaturges du 17ème siècle, on ne peut mettre en scène des sujets proches (c'est dangereux). Il ne peut mettre en scène des ancêtres de Louis XI. Les sujets antiques sont très appréciés car suffisamment éloignés (...)
[...] Conclusion Travail : Cinna et ses sources. L'histoire est considérée comme un recueil d'exemples, de modèles, leçons transmises aux hommes à travers le temps. Le passé est un moyen de réfléchir sur le présent. Pour les dramaturges du 17ème siècle, on ne peut mettre en scène des sujets proches (c'est dangereux). Il ne peut mettre en scène des ancêtres de Louis XI. Les sujets antiques sont très appréciés car suffisamment éloignés. Les allusions directes sont plus faciles. Rome est un modèle qui a une valeur universelle, elle est au centre de la culture du 17ème siècle. [...]
[...] Il fait venir deux amis, Agrippa et Mécène pour leur demander leur avis. Corneille modifie les personnages. Cette discussion a lieu longtemps avant le complot de Cinna. Dans la pièce, la scène est rapprochée, c'est la même journée. Normalement, c'est trente ans avant le complot. Cela dramatise l'histoire et accentue le dilemme de Cinna. * Histoire contemporaine de Corneille. Période où les conspirations se multiplient sur Richelieu qui soumet les aristocrates pour asseoir le pouvoir et la monarchie absolue de Louis XI. [...]
[...] Il veut produire des effets forts sur le public. Il se sert de choses vraies pour aller au- devant du vraisemblable. L'histoire joue un rôle dans le rapport au public. Celui-ci croit une pièce historique. Il y a une marge de liberté du dramaturge : il ajoute pour intensifier la dramaturgie. Est-ce qu'on peut modifier l'histoire pour écrire la pièce ? L'histoire ne propose qu'un évènement qui est le résultat de petits évènements. L'histoire a des blancs dans lesquels le dramaturge peut mettre ce qu'il veut. [...]
[...] Corneille prend des libertés. Rien n'y contredit l'histoire, bien que beaucoup de choses y soient rajoutées Il y a un respect apparent de l'histoire mais les choses n'arrivent pas comme elles sont arrivées dans l'histoire. Il invente des personnages et des épisodes, il modifie la signification de l'histoire. Il y a une coexistence entre personnages historiques et fictifs : - Auguste est le plus historique - On ne sait rien sur Cinna et Émilie mentionnés chez Sénèque mais il n'y a rien de précis. [...]
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