Les contemplations, Victor Hugo, xixe siècle, poème, lyrisme, tragédie, Deuil et mélancolie
Chef de file du romantisme, Victor Hugo écrit au XIX? siècle un recueil de poèmes intitulé Les Contemplations. Ce recueil est divisé en deux grandes parties. La première, « Autrefois », rappelle le passé heureux et la jeunesse du poète. La seconde, « Aujourd'hui », symbolise le temps présent parsemé de souffrance, en lien avec le deuil que subit le poète : la mort de sa fille Léopoldine. C'est de cet événement tragique que traite le poème « Demain, dès l'aube », en nous peignant le voyage d'un père allant à la rencontre de la tombe de son enfant.
[...] Les Contemplations - Demain dès l'aube, Livre IV, XV Victor Hugo (1847) En quoi ce poème nous peint-il le pèlerinage d'un père, oscillant entre lyrisme et tragédie ? Chef de file du romantisme, Victor Hugo écrit au XIXᵉ siècle un recueil de poèmes intitulé Les Contemplations. Ce recueil est divisé en deux grandes parties. La première, « Autrefois », rappelle le passé heureux et la jeunesse du poète. La seconde, « Aujourd'hui », symbolise le temps présent parsemé de souffrance, en lien avec le deuil que subit le poète : la mort de sa fille Léopoldine. [...]
[...] « Fils des mères encore vivantes, n'oubliez plus que vos mères sont mortelles. Je n'aurais pas écrit en vain, si l'un de vous, après avoir lu mon chant de mort, est plus doux avec sa mère, un soir, à cause de moi et de ma mère. Soyez doux chaque jour avec votre mère. Aimez-la mieux que je n'ai su aimer ma mère. Que chaque jour, vous lui apportiez une joie, c'est ce que je vous dis du droit de mon regret, gravement du haut de mon deuil ». [...]
[...] ] ni les voiles [ . ] » (vers 1 - Résumé : ce quatrain est l'apothéose : le deuil est enfin révélé, il oscille entre lyrisme et tragique pour montrer la difficulté du deuil. Ce poème fait donc le récit d'un voyage, celui du deuil. Le voyage est sans cesse retardé et le poème montre des signes de retour en arrière. Le poète, par son voyage, se rapproche de la personne aimée, mais paradoxalement, l'isolement se fait de plus en plus ressentir. [...]
[...] Ce poème est intimement lié au troisième poème du Livre IV des Contemplations, intitulé « 4 septembre 1843 », date de la mort de Léopoldine et de son mari, immortalisé par Victor Hugo avec un poème vide, muet de douleur. Ouverture proposée : la littérature a souvent été un moyen pour les auteurs de se libérer d'une pensée, de guérir d'actes qu'ils regrettent ou d'une vie qu'ils ne supportent pas ou plus, comme si les mots étaient des médicaments contre leurs maux. [...]
[...] Partie 3 : le troisième quatrain nous fait passer du lyrisme à la tragédie en précisant le dénouement : le deuil. L'impatience du poète Champ lexical de l'avenir : le poète est tourné vers le futur, il a hâte montre impatience « demain, dès l'aube », « à l'heure où blanchit la campagne » Utilisation du futur qui montre sa détermination et sa hâte de réaliser les actions qu'il énonce « je partirai » (vers « j'irai » (vers Utilisation de la 2ᵉ personne du singulier création d'une présence floue que le poète va retrouver, ce accentuant son impatience « je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps » (vers « toi » (vers Résumé : ce premier quatrain, à travers un champ lexical de l'avenir, du futur et de la création d'une présence floue à retrouver, montre l'impatience du poète dans la réalisation de son voyage. [...]
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