Dans les premières pages de son autobiographie, Rousseau nous révèle comment ses parents se sont connus et dans quelles circonstances Suzanne et Isaac se sont mariés.
Son père était horloger (« à la vérité fort habile ») et sa mère était riche, cultivée et était la fille du ministre Bernard. Sa femme étant morte à la naissance de Rousseau, Isaac ne s'en remettra jamais et Jean-Jacques se sentira toujours coupable du décès de celle-ci.
Ils entament alors avec son père la lecture des livres de sa mère : il y découvre le plaisir de lire (et le goût pour la musique grâce à sa tante Suzon). Quelques pages plus loin Rousseau nous dévoile l'existence de son frère qui, s'étant un jour violemment disputé avec son père, s'enfuit et disparut.
[...] Il trouve la ville sale, laide et est mal accueilli. De ce fait dès qu'il eut des nouvelles de Maman il partit pour Lyon chez une de ses amies : Mlle du Châtelet. Quelque temps plus tard, Rousseau reçoit enfin des nouvelles de Madame de Warens. Il se rend à Annecy où il ne la trouve pas seule. M. l'Intendant était là : il lui avait trouvé une place à Paris en tant qu'employé au cadastre. [...]
[...] Un jour, surpris par un homme et cinq vieilles femmes, il échappe à de rudes corrections grâce à son talent de persuasion. Grâce au neveu de Madame de Vercellis, Rousseau est engagé au service du comte de Gouvon en tant que laquais (même s'il n'est pas traité comme tel). Durant son temps libre, Jean-Jacques allait rendre visite à son ami l'abbé M. Gaime qui était chargé de son éducation morale et religieuse. Jean-Jacques tombe amoureux de la fille du Comte mais cette dernière ne le remarque guère. [...]
[...] Avec ses camarades Rousseau allait le dimanche, se promener hors de la ville. A deux reprises ce dernier, s'oubliant, arrivait lorsque les portes de la ville étaient déjà fermées. La troisième fois, ayant peur des réprimandes (qui étaient toujours plus rudes) Rousseau s'enfuit et part à la découverte d'autres horizons. Livre II (année de ses 16 ans) Ayant enfin son indépendance, Rousseau erre quelques jours autour de la ville logeant chez des paysans. Marchant toujours plus loin il arriva jusqu'à Configon où il fut hébergé chez le curé : M. [...]
[...] Après avoir appelé de l'aide, Rousseau abandonne son maître de musique et décide de retourner à Annecy chez Madame de Warens. A son retour, cette dernière est en voyage à Paris pour des raisons qu'ignore Jean-Jacques. Livre IV ( 18-19 ans) Seul et sans revenus depuis le départ de Madame de Warens pour Paris, Rousseau est hébergé chez Venture. Merceret, femme de chambre de Maman lui présente quelques unes de ses amies dont Mlle Giraud qui s'engoue pour lui. Errant seul dans les alentours de la ville, deux jeunes filles : Mlle de Graffenried et Mlle Galley lui proposent de les suivre pour passé un après-midi à Toune. [...]
[...] Ils traversèrent sa ville natale et arrivèrent à Nyon où Rousseau voulut voir son père. Arrivés à Fribourg, il quitta Mlle de Merceret et se rendit en Lausanne, où imitant M. Venture, il se fit passer pour un musicien parisien. Afin de monter son talent à un professeur de droit aimant la musique il composa une pièce pour son concert qui le ridiculisa aux yeux de toute la ville. Après son imposture découverte, ce dernier se rend à Vevey puis à Neuchâtel ( ville natale de Maman où il se lie d'amitié avec un archimandrite et devient son traducteur. [...]
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