La famille contre l'éducation ?
De la connivence à la discorde
- épanouissement de l'enfant dans une famille non répressive
- rejet de l'école, mission prioritaire de socialisation à la place des parents
- parents et professionnels de l'éducation ne voient pas l'école de la même manière. La réussite à l'école est corrélée à l'importance accordée par les familles aux institutions sociales (écoles, services de police...) (...)
[...] o Le devenir humain : la culture Depuis le 18ème siècle on privilégie l'immédiateté de soi o La religion et les sciences n'intéressent plus o Aujourd'hui avec les nouvelles technologies (internet) le savoir est à portée de main, il n'est donc pas indispensable de l'avoir en soi : extériorisation. Il faut apprendre à apprendre. o Perte de l'imagination, de l'envie de savoir. Perte de bien dans sa tête pour le bien dans sa peau. - Vers la recomposition Pas impossible, dur, long, le monde est en pleine conscience du problème. Pédagogie, appropriation des élèves, précédence de savoirs, importance du passé qui nous constitue. [...]
[...] Fiche de lecture Les conditions de l'éducation, M-C. Blais, M. Gauchet, D. Ottavi Introduction Présentation des auteurs : - Marie-Claude Blais : maître de conférences en Sciences de l'éducation à l'université de Rouen. Elle a publié Au principe de la République, Le cas Renouvier et La solidarité (Gallimard, 2000). - Dominique Ottavi : d'abord professeur de Philosophie en lycée puis dans les Ecoles normales d'instituteurs et IUFM, elle est devenue maître de conférences en Sciences de l'éducation à Paris puis professeur à l'université de Caen. [...]
[...] Incidence des transformations de la famille sur le domaine éducatif. -Mutation de la famille, mutation du rapport à l'enfant -une famille coupée de la société : la famille moderne est un privé en vue du public, c'est-à-dire qu'elle se constitue un espace privé pour permettre à ses membres d'en sortir et de trouver une place dans un collectif plus large. Et dans la famille moderne, il y a une reconnaissance de l'être dans son individualité concrète, donc, au sein de la famille ressort surtout la singularité de l'enfant alors qu'à l'école, règne l'impersonnalité des relations collectives et l'objectivité des savoirs transmis. [...]
[...] La famille est responsable de l'éducation à la morale, le comportement, travail sur soi, respect des règles, normes. La parentalité à deux : rôle différencié par les sexes (mère = affectif et père = autorité), chacun a de multiples rôles et nul n'est assigné de l'extérieur à un unique rôle. L'individualisation et la socialisation sont assurés pas la scolarisation. C'est la fin de l'apprentissage par imitation et par imprégnation, c'est le début de la prise en compte de l'enfant dans sa réalité, apparition des pédagogies nouvelles. [...]
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