Déjà apparition de son narcissisme (j'y fais allusion car même si c'est un sujet fort abordé, point de départ afin d'illustrer mon propos et l'influence Freudienne). En effet, il affirme avoir écrit une oeuvre unique inégalable :
a) Cette oeuvre a donc principalement été écrite (comme le dis bien Ansart-Dourlan dans son oeuvre : Dénaturation et violence dans la pensée de J-J.Rousseau ) dans le but de se justifier et de rectifier l'image fausse que les autres ont de lui (instance d'hantise personnelle).
b) Il rédige ses confessions entre 1765 et 1770. Période la plus sombre de sa vie, il se sent traqué et traverse des crises morales terribles (...)
[...] (inversé) R' jubile (agressivité refoulée) mais un regret : Il aurait voulu être acteur de cette mise en scène de l'humiliation de Lambercier comme revanche sur la fessée. Il n'est que témoin, ici. (sorte de jeux amoureux entre les deux) 6. Autre épisode probant, à une occasion il affirme commettre son seul délit (faux) en pissant dans la marmite d'une voisine désagréable. (p.39) Le sado-masochisme d'après Freud, est surtout dû à un manque infantile. L'enfant qui a été trop dominé, voudra avoir une certaine dominance dans sa sexualité. [...]
[...] idéal enfantin d'une vie enclose à l'intérieur de la vie la mère (comme nous allons le voir tout au long de l'œuvre par toutes les mères de substitutions). La plupart des faits se passent à l'age d'argent, lorsque Rousseau est en pension chez les Lamberciers (le pasteur et sa sœur) ou l'harmonie de ce foyer sera brisé : 4 scènes primordiales (car elle marque les grandes étapes de son initiation) que nous verrons plus en profondeur par la suite : 1. La fessée ( pp. 44-45) 2. Le peigne cassé le ruban) (pp.48-49) 3. La culbute de Melle Lambercier (p.52) 4. [...]
[...] Ses parents sont idéalisés, il crée un roman familial (fantasme par lequel il modifie ses rapports avec ses parents). Il crée un mini-roman stéréotypé, où les codes romanesques sont utilisés, alors que l'autobiographie n'a pas de codes propres. Vient alors la première rupture brisant le rêve= la mort de la mère de Rousseau. Paradoxe funèbre : naissance donne la mort. Il raconte alors le veuvage sublime du père en en faisant un modèle parfait. Car Rousseau désire montrer sa sensibilité comme étant d'abord attribuée à ses parents qui lui transmette. [...]
[...] Conclusion Confirmation des théories Freudiennes chez J.J. Même si les interprétations sont nombreuses, elles ne sont jamais finales et peuvent être relancées à tout moment. Cependant, j'espère avoir démontré par cette présentation que la théorie freudienne est à placer en début de liste des analyses Rousseauistes. R' par ses obsessions, ses traumatismes, sa sexualité, ses remorts et son enfance est un personnage complexe et très riche. Richesse de l'œuvre Cette étude n'était en aucun cas une manière de réduire Rousseau à un pure être obsédé et traumatisant mais bien de montrer par une interprétation comme une autre et en allant au delà de la stylistique, rhétorique, romantisme, sensibilité que cette œuvre est bien plus riche encore et que les possibilités d'interprétation sont illimitées. [...]
[...] Micro lecture de sa naissance puis du chagrin du père, conflit interne au sujet entre culpabilité et innocence. Le père accuse Rousseau d'être responsable de ses malheurs, responsable actif de la mort de la mère Rousseau utilise des termes de reproche. Le père a introduit un conflit interne chez Rousseau par son discours selon Freud le fils veut toujours se mesurer au père et l'affronter pour l'amour d'une mère. Père traumatise l'enfant car il veut que celui-ci se substitue à la mère et castre l'enfant (p.35) Cette situation est traumatisante car il ne peut répondre aux attentes du père et ne peut parler de sa mère car il ne l'a pas connu. [...]
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