L'extrait met en scène le départ des colons. Au moment de ce départ ...
[...] Supplément au voyage de Bougainville Diderot Le XVIIIème siècle est le siècle des remises en cause et des interrogations. En 1771, Bougainville, explorateur français publie un ouvrage dans lequel il fait connaître au public son voyage autour du monde. L'année suivante Diderot écrit Supplément au voyage de Bougainville duquel est extrait ce texte et dans lequel l'auteur s'interroge sur la colonisation et l'esclavagisme, commerce très actif à l'époque. Cette œuvre, conçue comme un dialogue, oppose la vie sauvage et libre des Tahitiens à des mœurs européennes dénigrées. [...]
[...] Ainsi les femmes ont été jalouses les une des autres. Selon le vieillard elles ont été victimes de fureurs inconnues et deviennent folles. En effet avant l'arrivée des colons les Tahitiens vivaient dans le partage y compris celui des femmes, en introduisant la notion du tien et du mien les occidentaux ont ainsi déclenché jalousie et conflits. Puis le vieillard s ‘attaque à l'intrusion de la notion de propriété apportée par Les occidentaux. En effet les Tahitiens qui vivaient dans le partage ont eu à faire à des hommes qui nous as prêché je ne sais quelle distinction du tien et du mien On a également la création de besoins facultatifs que les européens tentent de créer chez les tahitiens besoins superflus La loi du plus fort est également très critiquée par Diderot. [...]
[...] Les européens ont donc nuits à cette vie tranquille et idyllique. L'esclavagisme est également évoqué dans cet extrait . Au milieu du texte le vieillard pose les questions suivantes à Bougainville : Pourquoi les Européens auraient une autorité sur les autres peuples alors que ceux-ci n'en n'ont pas ? Pourquoi les peuples du monde seraient-ils soumis aux européens. Il utilise des phrases chocs pour montrer sa colère contre cette pratique Tu n'es pas esclave tu souffrirais la mort plutôt que de l'être et tu veux nous asservir ! [...]
[...] Diderot réalise ainsi un portrait dur mais réaliste du colon vis à vis du colonisé. Le vieillard reproche également aux européens les maux qu'ils ont provoqués depuis qu'ils ont débarqué à Tahiti, cette différence entre les moments heureux et l'arrivée des colons est faite par l'utilisation du présent montrant ainsi le bonheur constant des habitants de l'île alors que les actions des européens sont conjuguées au passé composé : tu es venu nous sommes heureux D'abord la polygamie qui était quelque chose de naturel a été remise en question. [...]
[...] Cependant certains indices montrent l'indignation de l'auteur D'abord de nombreuses phrases exclamatives comme Tu es le plus fort ! , ensuite des questions rhétoriques ayant pour but la réflexion et pourquoi ? parce que tu es le plus fort ! Nous voyons donc à quel point la colère de Diderot est forte et la montée de ses sentiments. A travers cet extrait nous voyons bien le but de cet extrait : faire un réquisitoire contre la colonisation dans un au revoir fictif en mêlant des passages émouvants à une argumentation construite. [...]
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