Dans cet extrait de L'avenir d'une illusion, Freud s'attarde sur le thème de la religion.
L'adverbe « donc » renvoie à une conclusion. Or, pour qu'il y ait une conclusion, il faut un développement. Cela montre que nous, lecteurs, prenons la discussion en plein cours. De plus, il y a l'expression « lorsque vous en arrivez à déduire » ce qui montre que l'explication d'une idée à déjà été faite précédemment. Il s'agit d'une réponse d'un entretien entre Freud et quelqu'un ou d'une conférence : Freud s'adresse probablement à un public qui a montré un point de désaccord par rapport à sa thèse qu'il avance. Ainsi pour le public ou les correspondants de Freud, l'homme est incapable d'affronter la réalité sans le « réconfort » de la religion. Il serait donc impossible de se passer de la religion pour vivre.
La religion (système de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, aux sentiments de la divinité et unissant dans une même communauté tous ceux qui y adhérent) est un lien entre les hommes (du latin religion, relegere : lien, rassembler) est représentée comme quelque chose de doux en apparence, puis amer, virant vers le poison. Cela montre que la religion semble positive de l'extérieur (« doux »), mais en réalité, c'est un véritable poison pour l'homme. La religion est aussi comparée à une « névrose » c'est-à-dire un symptôme qui peut changer de façon négative le comportement ou la vie d'un homme. C'est donc une folie selon Freud.
La question à laquelle peut répondre cet extrait de texte est « Peut-on se passer de l'illusion religieuse ou de la religion ? » La religion est-elle en effet, nécessaire à l'homme pour vivre ? La réponse de certains est donc que la religion est nécessaire pour surmonter ses peurs, les différentes épreuves de la vie. L'homme a besoin d'elle pour se consoler lorsqu'il est face à une « réalité cruelle » (mort d'un proche). Le texte est composé de deux parties. La première correspond à la thèse des contradicteurs à Freud « Je vous contredis donc » à « la cruelle réalité effective », la seconde partie correspond à la thèse de Freud (avec ses trois réponses).
[...] L'homme sans le secours de la religion, n'aurait probablement pas continué à lutter pour vivre. La religion explique, protège, donne un sens à l'existence, promet une fidélité au-delà de la mort. Les termes sollicitudes bienveillances bien au chaud ce sont des mots chaleureux. Apporter sa sollicitude c'est apporter son attention, protéger et aider quelqu'un dans une situation. La comparaison avec la situation de l'enfant quittant la maison paternelle s'impose : ce que l'homme perd en même temps que la croyance, c'est un confort intellectuel, une chaleur rassurante, en somme les preuves d'un amour paternel. [...]
[...] La religion est aussi comparée à une névrose c'est-à-dire un symptôme qui peut changer de façon négative le comportement ou la vie d'un homme. C'est donc une folie selon Freud. La question à laquelle peut répondre cet extrait de texte est Peut- on se passer de l'illusion religieuse ou de la religion ? La religion est- elle en effet, nécessaire à l'homme pour vivre ? La réponse de certains est donc que la religion est nécessaire pour surmonter ses peurs, les différentes épreuves de la vie. L'homme a besoin d'elle pour se consoler lorsqu'il est face à une réalité cruelle (mort d'un proche). [...]
[...] La religion lui permet de s'élever au- dessus de sa condition finie et terrestre. La religion palie les trous noirs du savoir qui angoissent les hommes. Chaque religion entretient et garantit une vie meilleure, un paradis après la mort, un retour au monde anhistorique, celui d'avant le péché et la chute, un monde dans lequel est amour. Elle donne l'espérance, et cet espoir développe la force du désir, la force de vivre. Cette consolation qu'est la religion est une illusion vitale note Freud. [...]
[...] L'éducation agit donc comme un voile, elle empêche de voir la réalité. La mort, peut être vue de deux points de vue, en effet, c'est du point de vue scientifique tout à fait normal, comme tos les anomaux et végétaux, que l'homme meurt, c'est dans le cycle de la vie un processus naturel, et rien n'existe après la mort : quand on est mort, on est mort. Or, du point de vue religieux, il y a un passage vers un au-delà, c'est-à-dire que la mort ne serait qu'une étape à franchir, on dit il a passé ou les trépassés ou encore défunt La religion ne met pas l'homme devant la réalité, elle l'empêche d'affronter la réalité et ses peurs. [...]
[...] Pour finir, on peut et on doit selon Freud se passer de la religion car cela est nécessaire. Par exemple si la religion a pris trop d'importance dans notre vie, tellement d'importance que l'on vie dans la peur constante, que la religion devient un fardeau. Freud semble avoir ressenti cela et essaye de convaincre les hommes des faire de même et de se passer de la religion. S'il montre que la croyance en une divinité n'est rien de plus qu'une illusion rassurante, il affirme par ailleurs qu'il serait temps pour l'homme d'affronter la réalité telle qu'elle est et de sortir d'une position infantile. [...]
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