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Aujourd'hui le mot "art" est réservé aux activités artistiques, or cela n'a pas toujours été le cas. Cette définition actuelle remonte au XVIIème siècle, peut-être même à la Renaissance. L'art devient alors autonome dans sa valeur, son sens et son statut. La vision qu'on en a de l'usage, la définition, la valeur et notamment la valeur éducative va être importante.
La première question a été de savoir si l'on doit parler de l'art ou des arts ? Pour certains, il faut remettre en cause l'idée d'une unité de l'Art car il existe un ensemble de pratiques et objets qui n'auraient pas des propriétés essentielles en commun. Il n'y aurait que des ressemblances familiales.
Mais, certains combattent cette idée en disant que l'art n'est pas n'importe quoi et qu'une définition commune à tout art est possible. La qualification doit passer par une démarcation. On dit que c'est de l'art car on associe à l'oeuvre un genre, un type (poème etc...) et on lui donne l'attribut de la beauté. Il faut donc des propriétés identifiables et pouvoir juger des qualités esthétiques identifiables.
Nous sommes passés ensuite de savoir si ce qui est beau est nécessairement de l'art. Ici cela revient à trouver le lien entre les oeuvres pour parler d'Art. En vérité, dire ce qu'est de l'Art c'est attribuer à l'objet une valeur et non pas une beauté.
Attribuer signifie évaluer. Quelle est alors la part de la dimension évaluative ? Pour les théories institutionnelles, est art ce qui est reconnu comme tel dans le monde de l'art.
Goodman s'y oppose. Avec Goodman c'est dire qu'il y aurait des propriétés intrinsèques objectivables. Pour Goodman il y a un fonctionnement symbolique de l'art. Ainsi, utiliser une peinture comme couverture ou ne jamais l'exposer c'est ne plus considérer cette peinture comme oeuvre car elle ne fonctionne pas comme telle. On peut considérer un objet ordinaire comme oeuvre d'art puis qui revient à sa fonction ordinaire. Il cherche donc à savoir quand il y a de l'art et non ce qu'est l'art. Mais les deux approches privent l'art d'un ancrage réaliste (...)
[...] Aujourd'hui le mot art est réservé aux activités artistiques, or cela n'a pas toujours été le cas. Cette définition actuelle remonte au XVIIème siècle, peut-être même à la Renaissance. L'art devient alors autonome dans sa valeur, son sens et son statut. La vision qu'on en a de l'usage, la définition, la valeur et notamment la valeur éducative va être importante. La première question a été de savoir si l'on doit parler de l'art ou des arts ? Pour certains, il faut remettre en cause l'idée d'une unité de l'Art car il existe un ensemble de pratiques et objets qui n'auraient pas des propriétés essentielles en commun. [...]
[...] Ici cela revient à trouver le lien entre les œuvres pour parler d'Art. En vérité, dire ce qu'est de l'Art c'est attribuer à l'objet une valeur et non pas une beauté. Attribuer signifie évaluer. Quelle est alors la part de la dimension évaluative ? Pour les théories institutionnelles, est art ce qui est reconnu comme tel dans le monde de l'art. Goodman s'y oppose. Avec Goodman c'est dire qu'il y aurait des propriétés intrinsèques objectivables. Pour Goodman il y a un fonctionnement symbolique de l'art. [...]
[...] La fiction devient un monde possible ; plus elle s'éloigne du notre et plus elle est dite fantastique. Représenter n'est pas un double de la réalité mais c'est faire un monde. Il y a aussi une incitation de l'auteur à faire quelque chose, à imaginer selon certaines règles. Les coordonnées de la création. L'artiste est le créateur par excellence. Il s'élève au-dessus des autres et donc élève les autres. Apparait la notion de créativité. Créer c'est faire exister donc passer du néant à l'être. La création part de l'inspiration. [...]
[...] Cette attitude ne concerne pas forcément que des œuvres. C'est un rapport entre la représentation et celui qui perçoit. Ce rapport s'élabore dans l'expérience. L'individu saisit un vocabulaire esthétique ancré dans son vécu. Certains n'ont pas cette attitude, c'est la cécité à l'aspect tel un handicap. On peut parfois ne pas saisir quelque chose tout de suite aussi. Il n'y a pas de manuel mais il y a des usages linguistiques qui se retrouvent dans une culture. Une caractéristique esthétique ne traduit pas forcément la valeur esthétique de l'objet, parfois c'est positif, négatif (intention classificatoires) ou neutre (sans forcément évaluer, intention historico-esthétiques). [...]
[...] Cometti Morizot J., Pouivet R., Questions d'esthétique, PUF, Paris 2000, 221p. Table des matières I. Approche des auteurs II. Problématique III. Définition contemporaine de l'art IV. La question du goût, une question ontologique 3 V. Langage et symbolisation VI. Art et réalité VII. Les coordonnées de la création Approche des auteurs. Les auteurs parlent d'une approche esthético-philosophique. Il y a une différence entre esthétique et philosophie de l'art. L'esthétique est l'étude d'un type d'expérience quand la philosophie de l'art s'attache à l'étude des œuvres, leur production, leur valeur etc . [...]
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