Hubert, un jeune tisseur de soie de Lyon, davantage passionné par les Lettres et le journalisme, relate, jour après jour pendant plus d'un an, entre 1872 et 1873, ses découvertes autour d'un mystérieux groupe, qu'il croit d'abord versé dans le mysticisme.
Sous l'égide de M. Bloch, universitaire qui offre au narrateur la possibilité d'accomplir ses études, de sa femme, Madame Bloch, intellectuelle et férue d'histoire, de son camarade Jirôme, doux poète aux accents chantés, ainsi que de sa nouvelle conquête, Albina, Hubert Martin mène l'enquête jusqu'à se rendre compte de l'influence du groupe nommé l'Ordre du Grand Secret.
[...] Bloch, universitaire qui offre au narrateur la possibilité d'accomplir ses études, de sa femme, Madame Bloch, intellectuelle et férue d'histoire, de son camarade Jirôme, doux poète aux accents chantés, ainsi que de sa nouvelle conquête, Albina, Hubert Martin mène l'enquête jusqu'à se rendre compte de l'influence du groupe nommé l'Ordre du Grand Secret. Oublié le travail, oublié le labeur quotidien et les bruits du Jacquard : désormais, le héros et ses compères n'auront de cesse de poursuivre la vérité, comprendre les agissements et les motivations de ce mystérieux groupe dont les implications dépassent très largement la sphère ésotérique. En jeu, l'avenir politique d'un pays, des croyances millénaires rejetées ardemment par le groupe. [...]
[...] La Colline aux Secrets, de Frédéric Castillo En bref : Une imagination très fertile mise au service d'une écriture rigoureuse sachant varier les registres. Un récit d'une grande diversité mêlant adroitement évocations picturale, littéraire, historique et ésotérique. Genre : Journal intime. Sujet : Le récit nous invite à explorer une année de la vie d'un jeune tisseur de soie à Lyon qui découvre par hasard, l'existence d'une société secrète, l'Ordre du Grand Secret. Avec ses proches, il tente de percer son mystère. [...]
[...] Celles ensuite, méticuleuses et bien renseignées, du métier de canut (ouvrier tisseur) qui doit contrôler le dévidage, l'ourdissage, le pliage, le canetage (pp. 97-98). Celles enfin, des scènes de beuverie mémorables : "Car, la soirée a tourné de telle manière que chacun d'entre nous est monté de nombreuses fois sur le comptoir, à tour de rôle, clamer haut et fort à l'assistance hilare les bienfaits du beaujolais en vidant son verre cul sec sous les "et glou, et glou" de nos camarades de beuverie." Enfin, parce que derrière une trame plutôt simple, se jouent des vérités autrement plus importantes : conflits politiques, croyances religieuses, réflexions philosophiques sur les pouvoirs de l'art, de l'esprit, sans oublier la traditionnelle histoire d'amour. [...]
[...] Commentaire : Pourquoi ne s'ennuie-t-on pas à la lecture de la Colline aux Secrets ? D'abord, parce que l'auteur a réussi à faire de ce journal intime le recueil de plusieurs voix : celle du narrateur, souvent drôle et teintée d'ironie, plus sérieuse lors de ses chroniques journalistiques ; celle du grand-père aux discours stéréotypés et comiques vois, gonne y gagne du patard") ; celle de son ami Jirôme, gouailleur, poète et chanteur à ses heures ; celle des échanges épistolaires entre le narrateur et sa bien-aimée ; celle enfin des discours à la chaire de brillants universitaires. [...]
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