Un coeur simple est l'histoire d'une servante « mourant saintement », sujet qui fascine Flaubert depuis vingt ans. Il s'agit d'une pauvre femme qui, en marge des évènements de son siècle, ayant à peine eu l'occasion de s'éprendre d'un homme, puis d'un enfant, s'attache à un oiseau empaillé qu'elle finit par confondre à sa mort avec le Saint-Esprit (...)
[...] Servante modèle, Félicité est entrée au service de Mme Aubain à l'âge de 18 ans, suite à une déception amoureuse, l'homme qu'elle aimait s'est marié avec une vielle femme pour échapper à la prescription. Félicité s'occupe des enfants de Mme Aubain, Paul et Virginie, âgés de sept et quatre ans. Puis Paul va quitter la maison pour suivre des études au collège de Caen. Félicité souffre d'abord de ce départ puis se trouve consolée par une nouvelle distraction : le catéchisme quotidien de Virginie. Mais la fille de Mme Aubain part bientôt poursuivre son éducation chez les Ursulines à Honfleur, en 1817. [...]
[...] Mme Aubain : C'est la maîtresse de Félicité. Elle avait épousé un beau garçon sans fortune, mort en 1809, en lui laissant deux enfants très jeunes, Virginie et Paul, avec une quantité de dettes. IV Le temps : L'histoire démarre en 1809, à la mort de M Aubain, jusqu'en 1860, à la mort de Félicité. L'histoire se déroule au 19ème siècle. Les dates importantes dans le déroulement du récit sont : - 1809 : Mort de M Aubain. - 1810 : Félicité rentre au servie de Mme Aubain à 18 ans. [...]
[...] - 1837 : Mort du Perroquet. - 1839 : Mariage de Paul à 36 ans. - 1853 : Mort de Mme Aubain à 72 ans. - 1860 : Mort de Félicité. V L'espace : L'histoire se déroule autour d'une ville, Pont l'Evêque, un chef lieu du canton du Calvados, en Normandie. De plus, la Normandie, omniprésente dans le récit, contribue elle aussi à nous lancer sur la voie du réalisme. Ce récit comporte une pointe de réalisme, notamment grâce à l'espace-temps. [...]
[...] Quelques temps après, Virginie meurt d'une fluxion pulmonaire en 1821. Félicité seule, voue alors une immense tendresse à Loulou, un perroquet dont on lui a fait cadeau. Suite à une angine, la servante devient sourde, ainsi isolée du monde, elle ne perçoit plus que la voix de son perroquet, quand un matin d'hiver, elle découvre Loulou mort, en 1837. Sa douleur est tellement grande que suivant le conseil de Mme Aubain, Félicité décide de le faire empailler. Ayant contracté une pneumonie, Félicité ne vit plus que dans l'unique souci des reposoirs de la fête de Dieu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture