Fiche de lecture sur l'ouvrage Coeur de banlieue de David Lepoutre. L'auteur va dans le cadre d'une démarche ethnographique aller vivre au coeur de la cité des quatre mille à la Courneuve afin de s'intéresser aux relations sociales des adolescents de ce grand ensemble de banlieues. Lepoutre va nous démontrer que la cité ne se définit pas que par la violence mais principalement par un véritable système original de relations sociales basées sur une culture des rues qui a ses propres codes, rites et langages.
[...] De plus la structure démographique de ces grands ensembles montre généralement une surreprésentation des enfants et des adolescents liée à la jeunesse des ménages qui y habitent et du taux élevé de la natalité de cette population. David Lepoutre va donc étudier le grand ensemble des quatre mille qui entre parfaitement dans la description du contexte des cultures rues citée précédemment. Dans son oeuvre, Lepoutre va se différencier par sa démarche éthnographique des autres auteurs tel que Dubet par exemple. [...]
[...] En réalité les rapports de violence ne le sont pas forcément pour les jeunes de banlieue. Lepoutre nous exprime bien ce fait dans son oeuvre en nous soulignant que la violence fait partie d'un code d'honneur et de vengeance qui régit les rapports à l'intérieur des groupe et entre les groupes. C'est donc la violence qui va crée la hiérarchie des membres des groupes. Par ailleurs si on a parlé ici que de violence physique, une autre sorte de violence existe aussi dans la culture des rues, c'est la violence verbale : le langage. [...]
[...] Conclusion Avec l'oeuvre de Lepoutre on voit réellement une autre face du monde de la cité. On apprend vraiment comment et dans quelles conditions se forme la culture des rues. C'est très intéressant car on comprend la logique des commportements des jeunes de la cité. Et c'est vrai que pour des gens qui n'ont pas vécu dans la cité, des non intiés comme dit l'auteur, c'est assez difficile de comprendre toutes les subtilités de leurs comportements que Lepoutre explique d'une manière très précise. [...]
[...] En réalité, au delà de la violence et des injures, on constate que tous ces comportements sont une façon de montrer aux autres que ce n'est pas parce qu'ils habitent dans une cité qu'ils ne sont pas aussi intelligents qu'eux. Car malgré le fait qu'ils ont dû être victime d'une importante stigmatisation, ils ne se sont pas laissés rabaisser, au contraire ils ont construit leur propre système de valeurs et d'échanges basé sur une grande originalité. [...]
[...] Après avoir étudier quelle méthodologie a utilisée l'auteur on va voir quelles sont les thèses principales qui ressortent de sa recherche sur la culture des rues. III Les thèses principales et secondaires de l'auteur. Tout d'abord ce qui ressort principalement de l'analyse de Lepoutre, c'est le rapport d'identification des jeunes à leur quartier. On peut parler d'appropiation de la cité, c'est à dire que pour eux, le quartier est considéré comme leur territoire et constitue donc la principale marque de leur identité. [...]
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