Cleveland passe rapidement sur ses origines paternelles notoires, et revient sur les relations de son père, qui a laissé plusieurs enfants de diverses maîtresses (41) : "Mon mauvais sort m'a rendu le plus malheureux. J'expose l'histoire de mes malheurs au public". Il dit même idolâtrer sa tristesse (41). Histoire d'Elisabeth Cleveland, mère de notre héros (42...), d'une grande beauté ; le roi Charles Premier conçut d'amour quelque amour pour elle, mais il l'abandonna. Elle entre alors dans le camp des ennemis de la Cour, aux côtés de Cromwell, qui la manipule (43). Remarque sur le regard porté sur les femmes aveuglés par leur passion, et qui en oublient leur devoir (43). Sitôt qu'elle s'abandonne à lui, Cromwell cesse de la considérer.
Cleveland tient à faire sentir au lecteur la sagesse et la vertu de sa mère (44) ; elle l'instruit sans cesse sur le bonheur et la vérité. Naissance du héros (44). ; enfance et éducation précoces (45). Selon sa mère, "tout l'édifice du bonheur et de la vertu" dépend du coeur et de l'esprit (45) (...)
[...] Il détourne Fanny d'un triste spectacle : il croit que Mme Riding et sa fille ont été mangées, et décide de cacher leur mort à son épouse : il tente de déguiser tromperie innocente 399) son désespoir à la triste Fanny (398). Deux mois après seulement, elle apprend la chose (403). Malheur de Cleveland, contraint à cacher ses peines mêmes (400). Libérés par les Rouintons, Cleveland et sa femme marchent jusqu'au golfe du Mexique menés par des Espagnols (405). Arrivée à Saint-Joseph (406). Cleveland et Fanny retrouvent enfin Axminster qui se meurt, et décède 3 jours après leur arrivée (413). Seul l'amour reste à Fanny et son mari : Je l'adorais donc. [...]
[...] Elle aimait sans doute le duc autant qu'elle en était aimée Cleveland se méprend à nouveau. Livre 15 Cleveland apprend que la Cortona est à la tête de ses ennemis et qu'elle a juré sa ruine (997). Complets du duc. Cleveland est de plus en plus persuadée que sa fille doit avoir des sentiments pour Monmouth (1002) ; il songe même à les unir ! Il rencontre le duc, qui confesse son amour pour Cécile (1005), et demande sa main ; Cleveland est persuadé que Cécile ne pourra qu'être heureuse de ce dessein (1005). [...]
[...] Quelques semaines passent ; Cleveland finit par apprendre son identité à Will (170) ; confidence malheureuse. Tandis que Mme Lallin semble avoir accepté la passion de Cleveland pour Fanny, Will conçoit des sentiments pour la première au point d'être importun. Rejeté, il médite quelque dessein extraordinaire (172) ; Cleveland est très vite arraisonné par un sbire de Cromwell ; on l'arrête au nom de Mylord Protecteur et du 5 Parlement (173) ; Will est un traitre, qui a trahi par amour pour Mme Lallin. [...]
[...] Retrouvailles de Mme Lallin et Cleveland (447) ; Cleveland attend beaucoup de bonheur de leur existence, mais s'illusionne. Notre vie sera toute composée de raison ( ) (449) ; mais il n'a fait que s'enliser dans ses erreurs. Jalousie de Fanny (450) ; Cette chère épouse n'eut plus que des joies feintes ( ) ; elle ne vit plus que dans la douleur. Je me crus au contraire dans une des plus agréables circonstances de ma vie (451) ; il se méprend cruellement sur les causes de la mélancolie de sa femme (451). [...]
[...] Confusion de Cleveland : 590. je fus obligé de confesser intérieurement que je ne connaissais rien à mon propre cœur il y avait dans mon cœur des obscurités que je n'osais démêler ( ) ; l'image de Fanny revient, au point que Cleveland craint même se porter son regard en lui. Il oscille ainsi entre aveuglement et lucidité sur lui-même (591). Mme Lallin apprend que, lors d'une visite imprévue à Chaillot, Fanny a aperçu ses propres enfants à la grille ; la scène était pathétique (594). [...]
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