Claudine avec le temps tes grâces passeront, Guillaume Colletet, rodomontade amoureuse, poème lyrique, alexandrin, poème le jour et la nuit, Poésies diverses, amour éphémère, classicisme, Renaissance quatrain, tercets, Claudine
Guillaume Colletet est un poète du XVIIe siècle. Il détenait beaucoup de connaissances par rapport aux poètes de la Pléiade du XVIe siècle et chérissait beaucoup notamment Ronsard. Il a tenté d'unir le classicisme naissant à l'inspiration plus libre de la Renaissance. Dans ce sonnet, Guillaume Colletet s'adresse à sa future épouse. Il est extrait de la section "Amour à Claudine", publié en 1656 dans le recueil Poésies diverses. Le poète veut convaincre Claudine sa future épouse de son amour présent en lui montrant que l'amour est éphémère contrairement à la poésie.
[...] Avec ces deux tercets, le poète utilise l'éloge de sa poésie comme argument de séduction. Il veut lui faire entendre que si elle répond à ses sentiments, son don de poésie lui permettra de dresser son portrait poétique. Et ainsi, célébrer son nom et chanter ses grâces, tout le monde se souviendra d'elle et jamais elle ne mourra. Au terme de notre analyse, Guillaume Colletet revisite le motif du carpe diem et de la belle indifférente. Il base son œuvre sur un discours de séduction dans un poème lyrique où la douceur n'est qu'apparente. [...]
[...] Mais ce début de vers s'oppose à sa fin où Colletet dépeint un portrait futur de sa bien-aimée terni par la vieillesse, où son « ?teint perdra sa pourpre et son ivoire ?» v.2. Dans le troisième vers, l'auteur reprend la même structure que le vers précédent, en opposant le présent et le futur. Il l'entame avec une métaphore « ?le ciel qui te fit blond ?» v.3, ce qui sous-entend qu'être blonde est un cadeau de dieu. Claudine est donc ici décrite comme étant unique et de toute beauté. [...]
[...] Il avance le fait que Claudine souffrira du mal d'amour si elle refuse ses sentiments en employant le terme « ?tes yeux languiront ?». Mais c'est en fait plus le poète lui-même qui souffre de cet amour, il se languit, et cette douleur apparaît également explicitement dans l'assonance en « ?le cIel qui te fIt blonde ?»/« ?je languIs languIront ?». Le tutoiement qu'utilise le poète comme « ?ton teint ?» « ?te verra ?», « ?tes grâces ?» traduit une idée de proximité entre ces deux êtres. À l'intérieur de ce premier quatrain, Guillaume Colletet se sert d'une prolepse pour contraindre son interlocutrice à entendre ses sentiments. [...]
[...] Claudine, avec le temps tes grâces passeront - Guillaume Colletet (XVIIe siècle) - Rodomontade amoureuse Guillaume Colletet est un poète du XVIIe siècle. Il détenait beaucoup de connaissances par rapport aux poètes de la Pléiade du XVIe siècle et chérissait beaucoup notamment Ronsard. Il a tenté d'unir le classicisme naissant à l'inspiration plus libre de la Renaissance. Dans ce sonnet, Guillaume Colletet s'adresse à sa future épouse. Il est extrait de la section « ?Amour à Claudine ?», publié en 1656 dans le recueil Poésies diverses. [...]
[...] Claudine finira par mourir, mais Colletet lui jamais ne mourra, puisque continuera de vivre à travers sa poésie. III. Les deux tercets Par ailleurs, dans les deux tercets, l'interjection « ?ô ?» est de nouveau une apostrophe aux lecteurs et insiste sur l'adjectif qui suit. Claudine est ici désignée comme étant « ?cruelle ?», ce qui signifie aussi quelqu'un qui est insensible et qui se rend rebelle aux avances d'un homme. Le terme « ?cruelle à mes vœux ?» veut donc dire que Claudine refuse les vœux de Colletet donc ses sentiments. [...]
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