Galilée devenu martyr, de la vérité face à la vanité : Eglise catholique alors marqué du sceau de l'intolérance et de l'obscurantisme.
Affaire Galilée : le procès intenté par une croyance à une science, par un obscurantisme dogmatique à un authentique génie intellectuel.
Pape a tenté de rétablir par une sanction religieuse spectaculaire une autorité spirituelle et temporelle bien affaiblie.
A partir de ce procès, il s'agit de déterminer la position des grands courants de pensée de la chrétienté vis-à-vis du progrès scientifique.
L'environnement propice à l'aventure galiléenne :
Emergence des Universités au XIIIème siècle fondées par les clercs : la recherche du savoir est justifiée par un acte de croyance pour Thomas d'Aquin. A l'inverse, le prieur du Clairvaux qui prêche ignorance pieuse. Surveillance par l'Eglise dans ces universités :
- Invention de l'imprimerie (1440) : avant diffusion du savoir était contrôlé. Premier mouvement menace monopole religieux : l'humanisme, textes deviennent accessibles, donc plus besoin d'intermédiaire (religieux et les clercs).
- La Réforme : en 1520 par l'excommunication de Luther, encouragé par le roi de France. L'Eglise est défiée, elle doit régir : la guerre idéologique puis économique.
Réactions de l'Eglise par :
- Le concile de Trente (1545-1564) : il définit la doctrine théologiquement, et l'inscrit dans des limites scientifiques (Aristote et Thomas d'Aquin).
- Création de l'index : décide des livres conservés ou non.
- Réorganisation et centralisation de l'Inquisition.
- Sorbonne condamne Luther, Calvin et l'humanisme.
La naissance de la compagnie de Jésus (Ignace de Layola) : les Jésuites, opposition aux Dominicains, propose la défense de la foi par la prévention, l'éducation : veulent développer une vraie réflexion. S'inscrit dans l'orthodoxie mais accepte les repentis. Création de l'Université Jésuite : le Collège romain (Rome) -> équilibre entre esprit d'ouverture et le strict respect de la ligne orthodoxe, étudie Aristote (...)
[...] ~ 10 ~ Découvertes des rayons X et de la Radioactivité. Le premier modèle de l'atome moderne est l'atome de Bohr : s'inspire, sous une forme réduite à l'extrême, du modèle du système solaire de Kepler Au centre de l'atome il y a le noyau (Soleil) et autour les électrons (planètes). La force qui contrôle le système est la force électromagnétique découverte par Maxwell. Système dépassée, par l'apport de lois nouvelles de la mécanique quantique. Enorme volume dans lequel évolue les électrons est occupés par leur déplacements donc ce qui constitue la métière c'est le mouvement. [...]
[...] Résumé du livre de Claude Allègre : Dieu face à la science Chapitre I Eppur, si muove ! Introduction au procès Galiléen : Galilée devenu martyr, de la vérité face à la vanité : Eglise catholique alors marqué du sceau de l'intolérance et de l'obscurantisme. Affaire Galilée : le procès intenté par une croyance à une science, par un obscurantisme dogmatique à un authentique génie intellectuel. Pape a tenté de rétablir par une sanction religieuse spectaculaire une autorité spirituelle et temporelle bien affaiblie. [...]
[...] Les Eglises ignorent la neuroscience. Les neurosciences ne répondent pas a toutes les questions : Le contenu du cerveau donne la personnalité mais il reste une place pour l'imagination et la foi. Mouvement des sciences de la cognition = cognitique se développe. Cerveau : Mais celui-ci n'est il pas la représentation du monde, tout à la fois sensible et abstrait ? Et si Dieu existe, plutôt que dans le ciel, ne se trouve t il pas à l'intérieur même du cerveau humain ? [...]
[...] Quelle serait alors l'attitude des Eglises monothéiste vis-à-vis de la nouvelle astrophysique ? Et la mécanique quantique est ce un modèle provisoire ? Développement également d'une théorie anthropique : laquelle l'homme est le produit fini, inéluctable, de l'univers. Le finalisme qui sous tend ces attitudes est en effet très proche de celui qui anime la Bible. La certitude du savoir entraine le dogmatisme. La science est limitée par les capacités du cerveau humain : elle ne doit pas succomber au savoir absolu ~ 12 ~ Chapitre IV L'âge de la Terre I. [...]
[...] Appelées plus tard les sciences de l'homme et de la société. La Bible Apparait sur le plan religieux comme étant une démarche synthétique : intègre sciences de la nature et science de l'homme + dissocie l'esprit et le corps = le transcendant et le matériel. Règles de comportement humain en société codifiée par des règles dites morales. Pont entre les religions qui se sont tournées vers le cosmos et celles tournées vers le comportement de l'homme en société : elle introduit l'histoire naturelle autant qu'humaine et incite l'homme a les étudier. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture