J'ai choisi de m'attacher plus particulièrement à la première partie du roman et au début de la deuxième, car il développe la théorie de l'art hyperdramatique. Cette première partie aborde ce qu'est l'art hyperdramatique, ses dérives, les questions qu'il peut soulever au sein de la société et les problèmes éthiques que cela peut comporter.
Je me baserai sur ce plan pour ce travail (...)
[...] Il fait passer à mon sens le même message que le roman Matin Brun de Franck Pavloff. Il faut, selon ces auteurs, se méfier de nos dirigeants, remettre les choses en question, se manifester lorsque l'on est en désaccord pour ne pas que notre société deviennent mauvaise et que la dignité humaine reste une valeur importante. [...]
[...] - Nous sommes considérés comme du patrimoine . - Ils ne me plaisent pas comme spectateur mais encore moins comme tableaux. On ne devrait autoriser aucun tableau de moins de treize ans.» Ce bref passage expose le problème et les différentes opinions sur l'image des enfants. On comprend que certaines personnes ont conscience des dérives mais en même temps elles ne pensent pas cela dangereux ou si problématique que ça. Ce roman de fiction est très intéressant car il nous projette dans un avenir proche et nous montre les dérives que la société actuelle pourrait développer si l'on ne se méfie pas. [...]
[...] L'art hyperdramatique est la base de ce roman de fiction. Ce roman écrit en 2001, se déroule en 2006. Les tableaux peints ne sont plus en vogue et désormais, l'art consiste en l'exposition de personnes humaines nues, peintes et savamment mises en valeur selon les souhaits d'un artiste. Le récit commence avec la jeune Annek Hollech, adolescente de 14ans, qui est peinte par le grand Bruno Van Tysh et exposée dans un tableau appelé Défloration Celle-ci est peinte en terre de sienne, la chevelure ornée de fleurs blanches. [...]
[...] Dans le début de la deuxième partie du roman, Marcus Weiss va boire un verre avec une jeune femme qui se révèle en fait être un leurre : Il retira la main comme s'il avait reçu une brûlure ( ) avant de s'apercevoir qu'il contemplait une sorte de masque confectionné avec un genre de matériel plastique, probablement de la cérublastine. Enfin, dans la continuité du non respect de l'homme, on trouve aussi l'exposition de l'horrible C'est le cas de l'exposition Monstre de Bruno Van Tysh, installé à la Haus der Kunst à Munich. Son exposition est la plus en vogue à cette époque. [...]
[...] L'exposition d'un homme atteint d'un cancer et prêt à mourir est considérée par la société comme de l'art. Ce tableau a d'autant plus du fait qu'il est éphémère. (comme vu précédemment) On admire, comme dans un film que l'on irait voir au cinéma, les horreurs de notre monde. La lecture de ce roman entraîne beaucoup de réactions et de réflexions vis à vis de notre société actuelle. La première qui vient à l'esprit et qui me semble la plus importante est le non respect de la dignité humaine. [...]
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