Cinna, Pierre Corneille, monologue délibératif, Emilie, Auguste, Fulvie, affaire d'Etat, Jupiter, Maxime, Philippes, Triumvirat, chef de conjurés, tyrannie, Sylla, Euphorbe, acte, scène, chapitres, résumé
Ce document comprend un résumé par scènes de l'oeuvre Cinna de Pierre Corneille (1643).
[...] L'affaire personnelle devient une affaire d'Etat. Dans un discours direct, il lui rapporte son discours devant les conjurés : Le ciel entre nos mains a mis le sort de Rome, / Et son salut dépend de la perte d'un homme. Si l'on doit le nom d'homme à qui n'a rien d'humain, / À ce tigre altéré de tout le sang romain. Cinna évoque le passé sanglant d'Auguste : Tantôt ami d'Antoine, et tantôt ennemi. C'est l'affaire du second Triumvirat, cette alliance politique qui réunit Marc Antoine, l'ancien lieutenant de César, Lépide, l'ancien maître de cavalerie, et Octave qui sera le prochain Auguste. [...]
[...] Cinna : Eh bien vous le voulez, il faut vous satisfaire. Il part à l'accomplissement de la vengeance. Reste Emilie et Fulvie. S5A3 Emilie demande à Fulvie de le suivre. Elle semble déterminée : Qu'il achève, et dégage sa foi, Et qu'il choisisse après de la mort ou de moi. Acte IV S1A4 Auguste trouve incroyable le récit d'Euphorbe. Quoi mes plus chers amis quoi Cinna quoi Maxime un seul vers avec 6 exclamations, marquant le rythme de l'énonciation. Euphorbe fait passer Maxime pour un conjuré repenti. [...]
[...] Selon lui, Cinna a tort de confondre remords et amour de la patrie . Et puisque vous aimez les grandeurs, Votre gloire redouble à mépriser l'empire. Surtout qu'à Rom : On hait la monarchie ; et le nom d'empereur. Maxime lui rappelle les anciens attentats : On a fait contre vous dix entreprises vaines ; Peut-être que l'onzième est prête d'éclater. Il finit son discours par lui annoncer : Il est beau de mourir maître de l'univers. Cinna rétorque en précisant que la république n'est pas un mode de gouvernement convenable. [...]
[...] Il est conscient pourtant que l'Etat n'est pas si solide. L'ambition déplaît quand elle est assouvie, / D'une contraire ardeur son ardeur est suivie. Corneille révèle le sentiment de l'ambition chez l'homme politicien. J'ai souhaité l'empire, et j'y suis parvenu ; / Mais, en le souhaitant, je ne l'ai pas connu. Pour la possession du trône, Dans sa possession, j'ai trouvé pour tous charmes / D'effroyables soucis, d'éternelles alarmes, / Mille ennemis secrets, la mort à tout propos. Il évoque deux souverains qui ont eu le pouvoir comme lui : Sylla et Jules César. [...]
[...] Cinna affirme : Seigneur, pour sauver Rome, il faut qu'elle s'unisse / En la main d'un bon chef à qui tout obéisse. Et l'exemple de Sylla qui, en apparence a vécu heureux, a laissé derrière lui des tyrans : Sylla, quittant la place enfin bien usurpée,/ N'a fait qu'ouvrir le champ à César et Pompée. Il ajoute en suscitant la pitié d'Auguste : Que l'amour du pays, que la pitié vous touche ; Votre Rome à genoux vous parle par ma bouche. [...]
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