Mais on apprend par la suite qu'Auguste tient à consulter ses plus fidèles confidents, qui se trouvent être Cinna et Maxime, un autre chef des conjurés, non pour les punir mais pour leur demander conseil quant à son abdication ; il est las du pouvoir : "J'ai souhaité l'empire, et j'y suis parvenu ;/ Mais en le souhaitant, je ne l'ai pas connu : / Dans sa possession j'ai trouvé pour tous charmes/ D'effroyables soucis, d'éternelles alarmes" (...)
[...] -Aussi, elle s'intéresse aux bienfaits de la monarchie et de la république, un réel débat est engagé quant au gouvernement idéal qui doit être instauré à Rome. -Un de ses thèmes principaux est aussi la clémence, le pardon; elle est le plus explicitement exprimée lors de la décision d'Auguste qui accorde le pardon à ceux qui voulaient l'assassiner, chose qu'il n'avait jamais faite auparavant. Ainsi, celui-ci, intolérant et tyrannique, Octave, est devenu juste et clément. Il est devenu las de tuer et de gouverner ainsi. [...]
[...] De plus, Cinna pourrait à sa mort dénoncer Emilie ; tout serait alors vain. Finalement Maxime laisse Euphorbe agir à sa guise. -Cinna se trouve alors en plein dilemme ; en effet, s'il tue César, il sera pourchassé par les remords. Mais s'il ne le tue pas, Emilie le détestera : Je deviens sacrilège, ou je suis parricide,/Et vers l'un ou vers l'autre il faut être perfide. Maxime, lui, lui conseille de ne plus écouter la voix d'un tyran qui vous aime mais plutôt les cris de Rome. [...]
[...] Il hésite entre pardonner et châtier. -Sa femme, Livie, lui conseille ,quant à elle, de faire preuve de clémence et d'habileté : son pardon peut servir à votre renommée faites son châtiment de sa confusion ;/Cherchez le plus utile en cette occasion. Il étonnera ainsi le peuple romain, ce geste les apaiserait. Mais, habitué à agir par la force, il n'est guère convaincu. -Cependant, quand Emilie apprend les événements par Fulvie, elle conserve son calme : elle aura tout essayé pour venger son père et aider les Romains. [...]
[...] Il n'a pas révélé le complot à Auguste par un vertueux remords mais par une jalouse rage envers Cinna. Désormais, il veut tuer Euphorbe puis lui-même, pour avoir fait preuve d'une si grande lâcheté. Dans un premier temps horrifié, Auguste parvient enfin à maîtriser sa colère et son désespoir : je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux Il pardonne à tous, cette grandeur d'âme et cette générosité apaise les conjurés. Emilie sent alors sa haine mourir elle reconnaît qu'Auguste a bel et bien changé. [...]
[...] -C'est alors qu'Euphorbe informe l'empereur du complot contre lui et de la (fausse ) mort de Maxime, qui pris de remords s'est jeté dans le Tibre -Tout d'abord bouleversé Ciel, à qui voulez-vous désormais que je fie/ Les secrets de mon âme et le soin de ma vie? /Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis, /Si donnant des sujets il ôte des amis. Auguste, trouve tout de même cette punition justifiée après tous les crimes qu'il a lui même commis : Quoi! Tu veux qu'on t'épargne, et n'a rien épargné!/ Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné. [...]
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