Le cid, amour impossible, conflit père et fils, tragicomédie, Pierre Corneille
Avant l'arrivée de Racine, Pierre Corneille est le plus renommé des dramaturges du 17ème siècle, étant donné qu'il incarne toutes les tendances du siècle tel que le baroque et le classicisme. Après le succès de sa première pièce Mellite, il remporte un triomphe avec le Cid en 1637.
Le cid est une tragicomédie qui évoque une intrigue ou se mêle l'amour et la gloire. En effet, le succès fou de cette pièce hybride est dû aux valeurs illustrées sur scène. Rodrigue est le fils de don Diègue et l'amant de Chimène elle-même fille du comte de Gormas qui gifla don Diègue suite à une querelle qui les opposait sur la fonction du gouverneur du prince.
[...] Il établit un rapport entre le déshonneur et le mensonge. La personnification au vers 25 "l'infamie est pareille et suit également" montre que la trahision intervient lorsqu'on est lâche n'ayant aucune valeur chevaleresque ou guerrière. En fait, on remarque que Rodrigue s'oppose frontalement à son père. (Il estime que l'amour ait plus d'importance que l'honneur et le supplie de ne pas nuire à son amour.) Tout de même cette guerre de valeurs et de génération souligné par le registre polémique et l'emploi du mode impératif "porte, porte" adopté par don Diegue semble être sans fin. [...]
[...] Le cid est une tragicomédie qui évoque une intrigue ou se mêle l'amour et la gloire. En effet, le succès fou de cette pièce hybride est dû aux valeurs illustrées sur scène. Rodrigue est le fils de don Diègue et l'amant de Chimène elle -même fille du comté de Gormas qui gifla don Diègue suite à une querelle qui les opposait sur la fonction du gouverneur du prince. Du fait de son grand âge, don Diègue ne peut se venger et demande à son fils de retrouver un honneur perdu. [...]
[...] En fait l'honneur est une des valeurs aristocrates qui a une importance fondamentale et c'est ce qui a été souligné par un comparatif de supériorité et une métaphore de la vie dans le vers 17 "d'autant que l'honneur est plus cher que le jour". Cette notion est renforcée par le champ lexical des thèmes attachés à l'honneur tel que “victoire” et la mais aussi par la répétition du mot honneur dans les vers et 23. Le père évoque également des valeurs chevaleresques comme le "devoir”. Toutefois l'honneur est au centre de la prise de parole, il est mit en valeur par les mots en rimes et par l'antithèse " nous n'avons qu'un honneur, il est tant de maîtresse". [...]
[...] Le bien évoqué dans le vers 9 " mais rendez moi le bien que ce coup m'à ravi " désigne Chimène qui ne sera cité qu'à la toute fin de l'extrait. Rodrigue défend son amour et sa maîtresse de façon allusive. Il exprime son amour ardent par la métaphore "armé contre ma flamme " bien que le rhyme tent à faire comprendre que la flamme désigne son "âme". Toutefois son père demeure pétri de valeurs aristocratiques, Rodrigue va donc dans la dernière réplique exposée sa législation amoureuse. [...]
[...] Il est donc déprimé ce qui est illustré par l'hyperbole "pour vous j'ai tout perdu”. Mais l'antithèse la plus forte illustrant cette situation réprimante est "et ne pouvant quitter ni posséder Chimène En somme il essaye d'assumer la fidélité qu'il doit à son père et obtenir son amour d'où le désespoir en crescendaux 'le trépas que je cherche . " bien que le prénom Chimène rime avec le mot peine. Rodrigue évoque également la mort qu'il considère la solution pour mettre fin à son chagrin. [...]
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