Le livre s'ouvre sur Laure-Gisèle, surnommée Logicielle, que Delumeau, le commissaire, appelle tard le soir pour lui signaler une mort suspecte à la Basilique de Saint Denis. Il ne veut pas envoyer son collègue Max car il a déjà fait un blessé aujourd'hui. Elle se rend sur les lieux du crime où l'attend le médecin légiste Waquier. Selon lui, c'est un assassinat : Constant Sylvestre, le mort, était chef d'orchestre de la troupe de musique et une fine poudre recouvre ses partitions... quand le chef a tourné la page pour attaquer le crescendo du dernier mouvement, il a déchiré le sachet contenant la poudre, collé entre deux feuilles, et a été intoxiqué à la 114ème mesure de la Symphonie du Sacre de Griocek (...)
[...] Les deux décès sont forcément liés Meurtres en série 49) Elle appelle le journaliste qui a rédigé cet article pour avoir le maximum d'informations. Elle appelle ensuite Daniel Lafoucrière, chargé de la prise de son pendant le concert qui devait être retransmis à la radio, celui qui a relaté l'événement au journaliste. Elle joint l'hôpital à propos de ce décès, il y a un mois, il peut seulement lui dire que ce Jean Marinier était mort en arrivant mais il ne connaît pas la cause du décès. [...]
[...] Liselotte est convaincue que l'assassin est un terroriste opposé au royaume de Braïlie. Elle les interroge sur leur emploi du temps. Ils ont un alibi Le prix du succès 124) Karim a été engagé ! Il lui raconte les circonstances et l'ambiance de l'orchestre assez mauvaise mais est persuadé qu'il trouvera des indices. Max et Karim repartent ensembles, ce qui rend Logicielle un peu jalouse. Nous passons du samedi au jeudi, Logicielle trouve enfin le disque et, devant le succès des ventes, décide de savoir à qui profite ce coup de publicité. [...]
[...] Nous ne sommes pas du tout dans un récit introspectif mais dans un roman policier où les enquêteurs sont là pour résoudre les crimes et le rythme doit y être rapide et concis. Cependant nous pouvons rapidement nous attarder sur les personnages qui, comme le montre la critique du livre, sont assez caricaturaux. Nous accompagnons Logicielle, jeune lieutenant de police de 25 ans qui a déjà fait ses preuves avec l'affaire de l'Ordinatueur par exemple. Elle est rigoureuse et passionnée par son travail. [...]
[...] Ensuite, le titre des chapitres, en rapport avec la musique permet de faire des jeux de mots triangle mortel alibis et désaccords ou tout au moins de glisser le lecteur dans un univers musical, où chaque chapitre est rythmé par un titre, comme le serait une chanson mais dont celui-ci, en plus, nous éclaire sur ce qu'il contient. Tous les écrivains ne mettent pas forcément de titres à leurs chapitres et ceux-ci évoquent non seulement l'univers musical mais aussi les gros titres, parfois grinçants, des journaux, ou encore ceux des films noirs et policiers. Ils participent donc à garder une atmosphère de mystère et de trouble. Si vous n'aimez pas vraiment le genre policier, Arrêtez la musique ! [...]
[...] Logicielle avoue donc qu'elle croit que M. Marinier a été assassiné et demande au duo de lui raconter toute l'histoire : le défunt avait oublié de prendre sa dose d'insuline et c'est pourquoi il est mort pendant le concert. Elle les congédie et doit avouer que toute sa thèse de l'assassinat s'écroule . et si l'assassin avait voulu faire passer une mort naturelle pour un meurtre ? Un chef d'orchestre 137) Nous sommes le samedi 10 juillet et ils sont au concert du NOE. [...]
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