Fiche de lecture, Arthur Conan Doyle, Le chien des Baskerville
Fiche de lecture (contenant un résumé et une analye) de l'ouvrage de Sir Arthur Conan Doyle : "Le Chien des Baskerville".
[...] Faisant fi de ses conseils avisés, Sir Henry se précipite sur la lande où il croit retrouver la jeune fille dont il est amoureux. A peine sorti, le hurlement sinistre retentit et Watson, ne sachant plus à quel saint se vouer, se lance lui aussi sur la lande. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que là-bas, au milieu des marais, Sherlock Holmes veille et compte bien prendre le chien des Enfers dans ses filets. A peine arrivé sur les lieux du rendez-vous, Sir Henry est assailli par un Cerbère qu'il croit tout droit issu de la légende. [...]
[...] Le roman, divisé en deux parties, laisse la part belle à l'esprit de déduction du détective qui, lorsqu'il a découvert l'assassin, expose le fruit de ses recherches en une longue narration rétrospective. Un personnage de chair et d'os Sherlock Holmes est le premier véritable détective de romans dont la personnalité, les habitudes et les méthodes scientifiques d'investigation donnent une impression de véracité et d'authenticité que l'on retrouvera chez ses lointains successeurs : Hercule Poirot, Harry Dickson Contrairement à son illustre prédécesseur – Auguste Dupin d'Edgar Poe – qui n'était qu'une sorte de fantôme de personnage de peu de caractère, Homes est un personnage de chair et d'os. [...]
[...] En 1903, il écrit La Maison vide à la plus grande joie des admirateurs de Holmes qui apprennent que, pour les besoins de l'enquête, leur héros s'était vu obligé de laisser croire à sa morte. Watson lui-même n'était au courant de rien. Mystère et déduction Le Chien des Baskerville est un des rares brefs romans mettant en scène Sherlock Holmes. La plupart de ses aventures sont des nouvelles où l'auteur peut, en quelques pages, aller à l'essentiel, c'est-à-dire aux méthodes de déduction de son personnage. Conan Doyle y fait preuve d'un brio rarement égalé. [...]
[...] Mais il faudra attendre la parution du Signe des quatre pour que son illustre personnage permette à Conan Doyle de vivre de sa plume. De créateur, il deviendra rapidement victime d'un personnage mille fois plus célèbre que son auteur. L'engouement du public est tel que de nombreux admirateurs, persuadés de l'existence de Holmes, assaillent son domicile supposé de Baker Street. Lassé du succès de son héros et désireux d'écrire d'autres ouvrages (traités de médecine, romans d'aventure Conan Doyle précipite Holmes, en même temps que son ennemi juré, le Dr Moriarti, dans un gouffre suisse. [...]
[...] Une terrible légende rapporte que, dès que sonne l'heure de la mort d'un des héritiers Baskerville, un chien venu des Enfers leur apparaît au milieu de la lande désolée qui entoure le domaine. A son arrivée à Londres, Sir Henry de Baskerville, le neveu de Charles pour qui résonna le hurlement lugubre du chien de la mort, est prévenu par une lettre anonyme qu'un grave danger le menace. Le médecin de la famille, qui n'est autre que l'étrange visiteur à la canne, prévient Holmes qui charge son fidèle Watson d'assurer la protection de Sir Henry. [...]
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