Joey n'est encore qu'un poulain de 6 mois à peine quand il est séparé de sa mère et acheté dans une foire par un homme saoul qui semble bien brutal et qui l'a acheté juste pour contrarier un de ses confrères. Cet homme ne sait pas s'y prendre avec les chevaux et semble même en avoir peur (...)
[...] Ce sont les deux meilleurs chevaux de leur escadron de cavalerie. Lors de leur premier assaut contre les Allemands, le capitaine Nicholls est tué. Joey continue droit devant sans cavalier et les tirailleurs allemands, effrayés, s'éparpillent. Un groupe de soldats allemands est fait prisonnier et la cavalerie anglaise gagne cet assaut ; seulement, un quart de l'escadron a péri sous le feu ennemi. Joey est maintenant attribué au soldat Warren, qui s'occupe très bien de lui mais n'est pas un bon cavalier car il a été traumatisé lors d'un précédent assaut où son cheval a été abattu sous lui. [...]
[...] Ils sont très heureux. Mais un jour, un escadron d'artillerie allemand passe par la ferme et réquisitionne les deux chevaux pour faire partie d'un attelage tirant un canon. Ils se déplacent alors le long de la ligne de front, vivent constamment dehors par tous les temps et sont de plus beaucoup moins bien nourris et soignés qu'avant. Beaucoup de chevaux meurent durant l'hiver. Topthorn lui-même montre des signes de faiblesse. Un vétérinaire signale que, même s'il peut continuer, cette vie est trop difficile pour des pur-sang et qu'ils doivent tout de même les ménager au maximum. [...]
[...] On y voit surtout la vie à l'arrière des tranchées. Joey partage l'existence et la lutte des soldats pour survivre dans l'enfer des champs de bataille. On rencontre dans ce roman des soldats à figure humaine, quelque soit leur camp, qui doutent, qui s'interrogent sur le bien-fondé de cette guerre, qui ont peur et qui peuvent même discuter amicalement avec les soldats ennemis dans un moment de trêve. Joey navigue entre les deux camps et son parcours permet de montrer à quel point les sentiments et les émotions des combattants étaient les mêmes de part et d'autre de la ligne de front. [...]
[...] Mais un jour, alors que les soldats s'accordent une pause au bord d'une rivière, Topthorn tombe et ne se relève plus. Il est mort. Le vétérinaire déclare que son cœur a lâché et qu'il avait prévenu que ce travail était trop dur pour un cheval de race. Friedrich est effondré et Joey empli de tristesse. Soudain, l'armée ennemie envoie des obus sur les Allemands. C'est la débandade. Friedrich, qui tarde à quitter le corps de Topthorn, est fauché par un obus et tombe mort au côté du cheval. [...]
[...] David est tué, laissant Albert effondré. Enfin l'Armistice est annoncé. Les chevaux doivent être vendus aux enchères sur place avant le rapatriement des troupes. L'escadron d'Albert tente par tous les moyens d'acheter Joey, mais c'est un vieil homme qui remporte les enchères : le grand-père d'Emilie. Il raconte que la jeune fille est morte il y a peu, sans doute de chagrin, et qu'il lui avait promis de retrouver les deux chevaux. Cependant, constatant l'amour que porte Albert pour Joey, il accepte de lui laisser le cheval à condition qu'il parle d'Emilie pour entretenir sa mémoire. [...]
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