Les Châtiments, Victor Hugo, Sonnez, sonnez toujours, Josué, paternité de dieu, saint
Dans Sonnez, sonnez toujours, le portrait d'un poète prophète (qui prédit l'avenir) avait déjà été mis en place : Josué.
La strophe quatre montre que le poète est aussi un homme public, engagé, qui utilise le discours oratoire pour convaincre le lecteur que ce monde nouveau apparaitra avec l'aide de Dieu.
[...] Ce mot de progrès se décline sur un plan intellectuel, scientifique et moral. Il regrette dans les deux vers ouvrant cette strophe qu'il sera mort, voire exilé (il parle de lui-même) ou encore les martyrs saignants (tués par Napoléon III de manière violente pendant la Terreur), c'est-à-dire les bannis, les opposants au pouvoir. Or Hugo souligne bien que l'avenir sera constitué par des êtres qui vont se réveiller, vivront fiers et beaux, dans un état de grandeur. Il clôt le poème par une référence biblique : la résurrection du christ se réveiller du fond des tombeaux pour annoncer une société meilleure, fraternelle, libre, où les hommes découvriront un monde de paix, de fraternité, de liberté, comme il l'a déjà dit dans les strophes trois et quatre. [...]
[...] Dans Sonnez, sonnez toujours, le portrait d'un poète prophète (qui prédit l'avenir) avait déjà été mis en place : Josué. La strophe quatre montre que le poète est aussi un homme public, engagé, qui utilise le discours oratoire pour convaincre le lecteur que ce monde nouveau apparaitra avec l'aide de Dieu. L'éther est le ciel pour les poètes. Le cinquième sizain reprend la construction antithétique entre le jour et la nuit. On relève en effet luire des colombes blanches jour «éther étoile Tout ce champ lexical est en écho avec l'expression paternité de dieu et l'adjectif saint Il martèle sans cesse l'idée que la lumière va briller et qu'elle est divine. [...]
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