Les Châtiments, Livre VI, partie 15, Victor Hugo, Stella
Le poème Stella qui est le quinzième de la section VI, intitulée La stabilité est assurée repose comme toutes les sections sur une antiphrase : pour Napoléon III la stabilité demeure, pour Hugo c'est la Terreur qui demeure. Ce poème est d'abord un hymne rédigé en alexandrins aux rimes plates sur la nature au bord de l'océan qui deviendra une ode à l'avenir.
[...] Le poète est présenté comme un être fasciné par un élément d'un spectacle assez banal : l'arrivée du jour. Or il indique que pour lui c'est une aventure quasi mystique, qui sort de l'ordinaire. En effet, cette étoile apparait comme étant l'incarnation d'une beauté exceptionnelle, c'est parce qu'elle est appelée Vénus, rendu au vers 7 en tête de vers par une périphrase un astre éclatant Le mot astre est à lier avec la spiritualité. En effet, cela se confirmera au vers 30 avec sa présentation je suis le caillou que dieu a jeté C'est bien un astre sacré. [...]
[...] La cinquième partie de Lux repose sur six sizains aux rimes embrassées et une alternance d'alexandrins et d'heptasyllabes. En effet, Victor Hugo s'adresse à toute l'humanité, l'Amérique y compris pour voir s'élever les valeurs de la démocratie et le progrès ; Hugo en tant qu'homme politique a défendu l'idée des Etats-Unis et de l'Europe (ce concept sera repris par le Général de Gaulle dans les années 1950 et mis en place en 1992). Figure de style qui consiste à faire parler tout ce qui est inanimé et parfois des personnalités qui sont mortes. [...]
[...] En quoi le poème mêle-t-il lyrisme et registre épique ? En quoi le poème est-il symbolique ? (symbole : partir d'une idée abstraite et la représenter concrètement) En quoi l'éloge de la nature annonce-t-elle la renaissance de la liberté ? I. Hymne à la nature Un poète contemplant la nature Le poète et l'étoile (Vénus car elle incarne la beauté) : Aurore Les êtres animés Hugo a recours à la personnification et à des métaphores pour faire les louanges de la nature, d'où l'emploi du registre lyrique. [...]
[...] En effet, Hugo se trouve en exil à l'île de Jersey ; ce récit s'est sans doute fait en juillet 1853. On constate que dans les trois premiers vers, le pronom je envahit les alexandrins pour montrer un poète qui a vécu une histoire hors du commun, au plus-que-parfait je m'étais endormi indiquant un état de métamorphose indiqué au vers 2 par un passé simple m'éveilla Or ce réveil a été occasionné par un élément de la nature, un vent frais l'Aquilon dit au vers pour souligner un vent froid venu du nord. [...]
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