Les châtiments sont les défaites de Napoléon 1er et son humiliation par son neveu Napoléon III qui est un singe et qui imite son oncle le lion. Victor Hugo fait le louange de Napoléon 1er, car son père était général d'Empire. Le pire châtiment de Napoléon Ier fut que la France soit conduite par un homme qui ressemble à un singe et qui l'a transformée en baraque de foire, tripot, charnier. La vision de Victor Hugo à l'égard de Napoléon Ier est ambiguë : vision de victoires puis de Waterloo, Sainte-Hélène. Napoléon III n'est que l'expression du pire.
[...] Hugo, à nouveau, intervient dans le texte pour considérer ce spectacle comme épouvantable, terme hyperbolique. On relève ensuite le champ lexical de la mort linceul Hugo a montré que ces hommes avaient intégré l'idée du sacrifice de leurs vies pour un aigle, l'empereur. Victor Hugo a bien modifié le genre de l'épopée en montrant au départ des hommes vaincus, malades, désespérés, mais qui dépassent leurs souffrances physiques et morales pour donner leurs vies à un héros : Napoléon Ier. Hugo l'admire, car son père était général. [...]
[...] Ce contraste est là pour mettre en évidence une neige aux flocons blancs, Hugo montre donc une neige volatile, vers 15, qui va se transformer en givre, verglas au vers 19, brume au vers 22 ; c'est un espace qui va vers le funeste, qui va vers une mort annoncée. La personnification voit sa résolution au vers 30 puisque les deux ennemis sont : un ennemi politique, le Czar, et le pire ennemi le Nord et sa neige. Victor Hugo utilise la personnification de la neige pour montrer qu'elle est le personnage d'une épopée, car elle est l'ennemie de la Grande Armée. II. L'héroïsation des soldats de la Grande Armée Toutefois, cet ennemi est combattu par des héros ordinaires, les héros de la Grande Armée. [...]
[...] Étude de l'hiver russe personnifié Personnification de la neige Un espace géographique : la plaine Deuxième espace : le ciel noir La personnification de l'hiver est au service de l'épopée, car le véritable ennemi est l'hiver (âpre, pierres). II. L'héroïsation des soldats de la Grande Armée Des vaincus Attitude noble (ils sont debout) Sacrifice de leurs vies Hugo revisite l'épopée en montrant des hommes ordinaires, fidèles à l'empereur et courageux jusqu'à la mort. Le but de cette épopée est de générer de l'admiration chez le lecteur. [...]
[...] Au vers 3 on relève une impression générale sombre jour qui traduit la peur, la déception et la mort à venir. Au vers ils n'ont plus ni chef, ni drapeau, soit aucun repère. Au vers ils ne sont plus qu'un troupeau, terme imagé dépréciatif. Au vers 15, ils sont l'objet d'une mort par un matériel violent. On relève en tête de vers pleuvait Ils n'ont plus de pain, plus d'uniforme, plus de chaussures : ils souffrent, d'où l'idée de sacrifice. [...]
[...] Le pluriel au mot Châtiment renvoie à des punitions commises par la France, par Napoléon Ier au-delà de la mort et par Napoléon III qui sera remplacé par Louis XVIII. Ces titres dans des temps troublés définissent la fonction du poète : dénoncé pour mieux annoncer une ère nouvelle (Lux). En effet, le lecteur a participé à une épopée pathétique des soldats de la Grande Armée de Napoléon Ier. Hugo a utilisé deux sentiments complémentaires : admiration et compassion. Pour comprendre les inattentions de Victor Hugo, il nous fait part de sa haine et de son mépris à l'égard d'un singe, Napoléon III. [...]
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