René est un récit de François-René de Chateaubriand. Il fut d'abord publié en 1802 dans le Génie du christianisme, oeuvre apologétique écrite dans un intervalle de quatre ans alors que l'auteur se trouvait exilé en Angleterre.
Dans cette oeuvre, Chateaubriand entend bien défendre les valeurs et la beauté de la religion catholique qu'il considère salie par les idées des philosophes des Lumières et les idéaux de la Révolution française (...)
[...] Ainsi, le texte est double : il est aussi bien le récit d'une histoire personnelle, que le procès et la dénonciation de l'époque postrévolutionnaire que l'auteur considère comme nuisible aux grands esprits. Un plaidoyer en faveur de la foi Comme nous l'avons déjà évoqué plus haut, l'histoire de René fut d'abord publiée dans le Génie du christianisme, tenant lieu d'une démonstration. En effet, elle donnait à voir la gloire des vérités divines et l'appui que pouvait apporter la foi. Cette dimension apologique est nettement marquée dans la nouvelle. En effet, c'est dans la foi qu'Amélie trouvera la paix intérieure. [...]
[...] Mais elle avait déjà pris ses engagements et ce fut lui-même qui la conduisit à l'autel. La cérémonie fut difficile à vivre pour le jeune homme, mais c'est à ce moment qu'il comprit le mal qui rongeait sa sœur : La tendresse et l'amour qu'elle lui vouait étaient tellement forts qu'elle était accablée de remords. Accablé de chagrin, le jeune homme y trouva cependant une certaine satisfaction : son énorme triste était désormais au cœur de chacun de ses mouvements, de chacune de ses occupation, et emplissait son cœur jusque là si vide. [...]
[...] René Chateaubriand (François-René de) Sommaire I-. Résumé de l'œuvre II-. Présentation des personnages principaux René Amélie III-.Axes de lecture Une œuvre incontestablement romantique Quelle dimension autobiographique ? Un plaidoyer en faveur de la foi Introduction René est un récit de François-René de Chateaubriand. Il fut d'abord publié en 1802 dans le Génie du christianisme, œuvre apologétique écrite dans un intervalle de quatre ans alors que l'auteur se trouvait exilé en Angleterre. Dans cette œuvre, Chateaubriand entend bien défendre les valeurs et la beauté de la religion catholique qu'il considère salie par les idées des philosophes des Lumières et les idéaux de la Révolution Française. [...]
[...] Puis il se réfugia à la campagne, mais en vain. Plus intensément encore en ces lieux, la nature exacerbait sa tendance à la rêverie. Sentant monter en lui de violentes passions, il ne trouvait cependant guère un objet sur lequel décharger cette énergie, cette vitalité toute puissante. Il était dans la certitude qu'aucune chose terrestre ne pourrait répondre à l'infinitude de ses passions et de son imagination. Lassé, en proie à l'ennui, conscient du néant et de la finitude du monde, interrogeant et analysant son désespoir, il lui semblait que la vie n'avait plus de sens. [...]
[...] Quelle dimension autobiographique ? Le texte de René peut être considéré comme une autobiographie. En effet, ce qui compte pour Chateaubriand, c'est de coucher sur le papier ses vieux démons, les délires et le vague des passions qui ont longtemps torturé l'auteur. Il écrivait, dans Essai sur les révolutions : Je l'ai aussi sentie, cette soif vague de quelque chose. Elle m'a trainé dans les solitudes muettes de l'Amérique Pourtant, au-delà du récit d'une expérience personnelle, la portée du texte est d'ordre plus général. [...]
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