[...] De retour en France, René découvre une société changée où règnent la corruption et l'impiété. Sa soeur affiche une attitude des plus défiantes. Elle semble le fuir.
Sa solitude n'en est que plus vive.
Lassé, il trouve refuge à la campagne. Mais il ne va guère mieux. Pis, sa situation se dégrade, la démence le guette et le suicide le tente.
Alertée par une lettre de son frère, Amélie le rejoint. Elle lui fait abandonner ses funestes projets. Auprès de sa soeur, René goute à une vie extatique, au bonheur retrouvé. Seule une mystérieuse correspondance d'Amélie parait de bien mauvais augure (...)
[...] Une lettre d'Amélie, qui confie avoir trouvé le repos de l'âme, parvient à peine à dissiper son malheur. La nuit, René, assiste au naufrage d'un navire : tous les malheurs du monde, aussi violents soient ils, ne sauraient égaler le tourment du cœur et de l'âme. Le lendemain, il quitte la France. Epilogue : René, contenant à peine ses larmes, montre aux vieillards la lettre qu'il a reçue : Amélie est morte. Aussitôt Souël l'exhorte à se raisonner. Il l'enjoint d'abandonner ses vaines passions, sa néfaste mélancolie, à agir pour le bien d'autrui. [...]
[...] René de François-René de Chateaubriand Louisiane. Dans la tribu amérindienne des Natchez, René vit à l'écart. Interrogé par Chactas, son père adoptif, et le Père Souël, un missionnaire, René se confie : René montre très tôt une inclination à la mélancolie. Orphelin de mère, chaque automne il retrouve sa sœur, Amélie, dans la maison paternelle. A la mort de leur père, les deux enfants envisagent la vie monastique. L'un aime visiter les abbayes en ruines et les cimetières la nuit, pendant que l'autre rêve de cloitre. [...]
[...] Seule une mystérieuse correspondance d'Amélie parait de bien mauvais augure. Un jour, elle disparait laissant à son frère une lettre : elle est résolue à prendre le voile. René, défait, s'interroge sur les raisons qui l'ont poussée à prendre une telle décision. René est convié à la cérémonie de la prise du voile. Là, il entend sa sœur murmurer une prière. Elle implore Dieu de la faire mourir et de choyer son frère qui a su se préserver de l'infamie et de passions coupables. [...]
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