Le roman se compose uniquement des lettres d'Aurélien Malte à Anne.
Aurélien a trente-deux ans ; il est en prison depuis treize ans. Il a encore un an de captivité à faire.
Anne est sa visiteuse. Elle vient le voir depuis quelques semaines. Aurélien lui trouve toutes les qualités, même si elle a un handicap qui la fait boiter.
Aurélien lui écrit dans un cahier des lettres qu'il ne lui envoie pas.
Au travers de ce qu'il écrit, on apprend qu'il est incarcéré pour meurtre.
Anne est peintre. Un jour, elle donne une de ses aquarelles à Aurélien ; elle représente des bateaux. Aurélien passe des heures à contempler cette peinture qui lui permet de rêver.
A la suite de cela, Aurélien rêve de son grand-père qui l'a élevé jusqu'à l'âge de douze ans.
Sa mère s'était remariée après le décès de son mari, le père d'Aurélien. A peine avait-il fait connaissance avec le nouveau mari que le grand-père s'était fâché avec lui (...)
[...] Juste après la mort de son grand-père, Aurélien avait été recueilli par Francis, un ami du grand-père ; puis, il avait été récupéré par sa mère et son second mari. Le jour où il la revoit, sa mère est blessée au visage, elle est tombée dans la baignoire, dit-elle. Aurélien ne sait à peu près rien d'elle. Le beau-père, Patrick, est ingénieur en électronique. Aurélien comprend assez vite que si sa mère est blessée ce n'est pas d'être tombée, mais d'être frappée par son mari. Alors, la nuit, pour ne pas être témoin de ce qui se passe chez lui, il découche. Rapidement, ses résultats scolaires chutent. [...]
[...] A seize ans, pour la première fois, Aurélien frappe son beau-père. Sa mère le supplie de partir définitivement et refuse de partir avec lui. Après avoir été recueilli un moment par de la lointaine famille, Aurélien passe ensuite de foyer en foyer. Pendant six ans, il fait beaucoup d'entraînement physique, se muscle, veut être fort. Il devient vigile. C'est un monde "de dingues", tous plus violents les uns que les autres, armés jusqu'aux dents et prêts à tuer. En prison, ce qui l'a aidé après la révolte des premières années, ça a été les exercices physiques, puis la découverte des livres, les textes mais aussi les reproductions d'oeuvres d'art à travers lesquelles il a découvert le pouvoir de la beauté. [...]
[...] Aurélien lui écrit dans un cahier des lettres qu'il ne lui envoie pas. Au travers de ce qu'il écrit, on apprend qu'il est incarcéré pour meurtre. Anne est peintre. Un jour, elle donne une de ses aquarelles à Aurélien ; elle représente des bateaux. Aurélien passe des heures à contempler cette peinture qui lui permet de rêver. A la suite de cela, Aurélien rêve de son grand-père qui l'a élevé jusqu'à l'âge de douze ans. Sa mère s'était remariée après le décès de son mari, le père d'Aurélien. [...]
[...] Mais, Aurélien était dans un tel état de rage qu'il n'a même pas cherché à se défendre. Au procès, à la vue des parents de la victime, il a regretté son geste, regretté d'avoir ôté la vie à quelqu'un. Ce n'est qu'après cinq ou six ans de prison qu'il a changé, grâce aux oeuvres de Botticelli notamment puis, plus tard, à l'arrivée d'Anne. Anne viendra le chercher à sa sortie. Sortir, il le souhaite vivement mais le redoute aussi : il ne sait plus rien de la vie. [...]
[...] Au cours de son enfance, Aurélien a subi les coups, la violence. En cellule, Aurélien s'efforce de conserver sa force physique ; pour cela, il s'impose un entraînement sportif intensif qui lui permet de demeurer fort face aux autres détenus car la violence et les agressions, en prison, sont la règle. Anne rentre de vacances qu'elle a passées en Crète avec un ami. Aurélien en était presque jaloux. Il s'interroge sur elle, sur lui. Il repense à son grand-père, aux circonstances de sa mort, due en partie à Aurélien. [...]
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