Cent ans de solitude Gabriel Garcia Marquez
Ce document est une fiche de lecture composée de 2 parties : un résumé de l'oeuvre, puis une analyse (en plusieurs parties) de l'oeuvre.
« Cent ans de solitude »
Gabriel Garcia Marquez (1928-)
[...] Lorsqu'Amaranta Ursula, sa demi-sœur, revint au village accompagnée de son mari Gaston, elle ne reconnut pas la cité bruyante qu'elle avait quittée bien des années auparavant. Comme tous les Buendia, sa force de caractère était telle que le délabrement de ses souvenirs n'entama en rien sa bonne humeur. Son mari, trop occupé à mettre sur pied un courrier aérien entre Macondo et l'Europe, ne s'aperçut que trop tard de la liaison qu'elle entretenait avec son frère. Il rentra en Europe et laissa le nouveau couple à son bonheur incestueux. [...]
[...] En 1967, il publie Cent Ans de Solitude. La parution de la traduction française (1968) connaît un succès considérable. Il continue cependant le journalisme en publiant des articles sur le Chili, Cuba, l'Angola, le Nicaragua et le Viêt-Nam qui serviront de jalons à son ouvrage Cronicas y Reportajes (1975). L'Automne du Patriarche (1976) reçoit également un accueil enthousiaste. D'autres œuvres suivent, comme Les Funérailles de la Grande Mémé (1977), Récit d'un naufragé (1979), Pas de lettre pour le colonel (1980), Chronique d'une mort annoncée (1981), L'Amour au temps du choléra (1987). [...]
[...] Il fait des études de droit à l'université de Bogota. Journaliste avant d'être ce qu'il appelle lui-même écrivain professionnel, il débute sa carrière, à la fin des années quarante, en collaborant à de nombreux journaux. Ces mêmes années voient la parution, dans le grand quotidien colombien El Espectador, dune série de contes. En 1951, Garcia Marquez écrit La Hojarasca, son premier roman. En 1954, il devient grand-reporter à El Espectador et s'affirme rapidement comme l'un des plus grands journalistes latino-américains. [...]
[...] Et lorsque viendra le temps des révolutions et du chemin de fer, leur enseignement sera délaissé. L'Histoire ne s'impose pas à Macondo, elle se teinte de couleur locale (les 3000 morts de la grève des bananeries ne sont qu'une étape dans l'histoire des Buendia) même si elle est l'instrument du destin (l'assassinat des dix-sept fils de José Arcadio). Cent Ans de solitude, c'est aussi et surtout la chronique des histoires individuelles des membres de la famille Buendia qui tous participent, à leur manière, à l'aboutissement : la perte du paradis originel. [...]
[...] Après des mois de marche harassante, le petit groupe de familles qui l'accompagnaient s'établit près d'une rivière et fonda le village de Macondo. Ursula, la femme de José Arcadio, poursuivie par la hantise de l'inceste qui entacha la famille de naissance d'un enfant à queue de cochon, tâcha par tous les moyens d'éviter que les expériences alchimiques de son mari ne vinssent briser la belle ordonnance de sa maison. En effet, chaque année, lors de l'arribée au village de Melquidades et de ses gitans, José Arcadio se prenait d'une passion subite pour les dernières nouveautés que ceux-ci présentaient, jusqu'au jour où, Melquidades lui ayant offert un laboratoire d'alchimie, il s'enferma dans une pièce à la recherche de l'or alchimique. [...]
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