Résumé chapitre par chapitre du roman de Gabriel Garcia Marquez.
Extraits :
Chapitre 3 :
Pilar accouche d'un petit garçon que la famille accueille et nomme Arcadio qui deviendra très proche de son oncle, le silencieux Aureliano qui a des prémonitions, avec qui il s'intéressera également aux métaux. Visitacion, une Indienne s'occupe des enfants et elle leur parle dans sa langue « guajira ». Un jour, une petite fille arrive, elle s'appelle Rebecca et porte avec elle un coffre avec les ossements de ses parents. Son comportement est étrange, on la croit sourde et muette, et elle mange de la terre.
Chapitre 5 :
Aureliano et Remedios se marient à peine arrivés à la puberté. Il porte les mêmes bottes que celles qu'il portera devant le peloton d'exécution, si souvent évoqué au cours du roman. Le mariage se déroule très bien et Remedios fait preuve d'une grande maturité comparée à son âge. José Arcadio Buendia est toujours attaché au châtaignier. Rebecca est très malheureuse : son mariage avec Pietro Crespi est annulé car sa tante se meurt et il doit partir. Le curé du village, le père Nicanor, est choqué par les pratiques peu pieuses des villageois et veut construire une église."
[...] Ils rénovent tout dans la maison et ne gardent que la photo de Remedios. Les maçons parlent d'esprits qui hantent les lieux. Mémé et son époux s'aiment beaucoup, ils font de l'avion. Avant Gaston allait chercher Mémé dans sa pension et ils parlaient tous les deux de Macondo, comme un village idéal (Cf : Eden). Ils se sentent bien au village, vivent à l'européenne et ont fait le projet d'avoir des enfants seulement après cinq ans de mariage. Gaston a l'idée d'ouvrir une compagnie de courrier aérien. [...]
[...] De son côté, Amaranta est également amoureuse de Pietro Crespi, à qui elle écrit aussi, mais sans oser lui envoyer les lettres. Remedios accepte d'épouser Aureliano, ce que déplore José Arcadio Buendia qui dit que l'amour est comme la peste, puisqu'il pousse son fils à épouser la fille de l'ennemi, il ne s'offusque pas de la différence d'âge par contre, et il voudrait que Rebecca se marie avec Pietro Crespi et Amaranta se promet de tout faire pour l'empêcher. Melquiades meurt après un vieillissement rapide au cours duquel il perd la vue et l'ouïe. Ursula est très triste de cette disparition. [...]
[...] Rappelons que Garcia Marquez est libéral. Aureliano se sent de plus en plus libéral, mais il ne trouve un sens à la guerre que si celle-ci a pour but un élément concret. En réalité, il dit qu'il est libéral par défaut parce que les conservateurs sont des escrocs, ce qu'il assène peu de temps après l'organisation d'un vote que les conservateurs trafiquent en leur faveur. Sa proximité avec Moscote empêche Aureliano de s'engager dans la guerre comme le font nombreux de ses amis. [...]
[...] Fernanda a des visions de médecins imaginaires à qui elle s'adresse. Pendant ce temps, Mémé rencontre un ouvrier de la plantation, Mauricio Babilonia, de qui elle tombe amoureuse et avec qui elle va au cinéma, aidée par son père. Fernanda voit la différence sociale comme un affront et désapprouve ce choix ce qui conforte Mémé dans le sien. Un jour, Mauricio se rend à la maison pour apporter un paquet et Fernanda dit que son visage reflète un présage de mort. [...]
[...] Gerineldo Marquez redemande la main d'Amaranta qui refuse encore. Aureliano revient dans une vieille couverture avec trois maîtresses, très désintéressé par la guerre. Les accords entre libéraux et conservateurs anéantissent ses idéaux. Finalement, il convoque une assemblée de rebelles dont le général Teofilo Vargas (un indien analphabète) qui représente un danger. On propose d'ailleurs à Aureliano de le supprimer, ce qui sera fait quinze jours plus tard, Aureliano le remplace alors au commandement central, mais devient un peu fou. Il fait aussi assassiner Vargas et son don de prévoir l'avenir l'abandonne. [...]
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