Dans le roman d'Emmanuel Carrère, le personnage principal est Jean-Claude Romand. Le patronyme de ce personnage est un ancien nom de baptême devenu héréditaire. Cette connotation fait référence aux croyances catholiques de ce personnage (référence religieuse qu'il fait lors de son procès notamment). Jean-Claude Romand va subir une déchéance sociale. Au début, il se trouve dans les hautes classes sociales. On croit qu'il a un travail très bien placé comme docteur à l'OMS, qu'il est bon père de famille, intelligent et toujours là pour rendre service comme il le fait pour l'école de ses enfants (...)
[...] Dans le roman d'Emmanuel Carrère, le personnage principal est Jean- Claude Romand. Le patronyme de ce personnage est un ancien nom de baptême devenu héréditaire. Cette connotation fait référence aux croyances catholiques de ce personnage (référence religieuse qu'il fait lors de son procès notamment). Jean-Claude Romand va subir une déchéance sociale. Au début, il se trouve dans les hautes classes sociales. On croit qu'il a un travail très bien placé comme docteur à l'OMS, qu'il est bon père de famille, intelligent et toujours là pour rendre service comme il le fait pour l'école de ses enfants. [...]
[...] Lorsqu'il mentait, il vivait dans le doute permanent que le vrai Jean-Claude Romand soit dévoilé au grand jour. A partir de là, il parle comme quelqu'un de serein, qui, vivant dans la foi a trouvé le pardon et le repos. A travers ce personnage et son histoire, on retrouve une vision imagée de notre société basée sur le mensonge et où tout est un enchaînement d'impostures. On remarque qu'une fois Romand poussé par la société dans le mensonge, il n'arrive pas à en sortir pour ne pas décevoir ses proches et à ce moment là personne ne l'aide. [...]
[...] Le monde le voit comme l'incarnation du mal comme un adversaire à éliminer, il est au plus bas de sa déchéance. En prison, il rencontre une femme, Marie France, fervente catholique et visiteuse de prison avec qui il va très vite se lier d'amitié. On remarque ici un couple d'amis complices et complémentaires car elle va lui redonner l'envie de vivre et elle va lui donner la foi. A ce moment là, on voit un grand changement qui se produit dans le personnage de Jean-Claude. [...]
[...] En effet, le 9 janvier 1993 il assassine sa femme, ses enfants, ses parents, puis tente en vain de se tuer lui-même. Ici commence sa déchéance sociale ; il est alors rejeté par le monde, considéré comme un monstre, et comme un des plus grands imposteurs. Désormais, tout le monde sait que Jean-Claude Romand n'a jamais été diplômé de médecine et que le docteur Romand n'a jamais travaillé à l'OMS. Ses amis ne veulent plus entendre parler lui et il n'a plus de famille, il se retrouve seul. [...]
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