Ce devoir est un carnet de lecteur sur le livre "Le partie pris des choses" de Francis Ponge.
Il comporte une présentation de l'auteur, une explication du rapport entre Francis Ponge et Charles Baudelaire (points communs et différence), une présentation du livre, une conclusion avec mon avis personnel et enfin la présentation de 3 poèmes : « L'huitre » "Le Cageot" « Le pain » présenter sous forme original.
Ce devoir avait été donné dans le but de la préparation de l'œuvre pour le Bac de français. La La note obtenu est de 16/20.
[...] Les réalités les plus banales et grossières deviennent merveilleuses. Il y a dans ce poème un véritable travail sur le langage. Ponge veut jouer avec « les ressources infinies de l'épaisseur des mots ». Le cageot devient ainsi un symbole de la vie humaine, il est fragile, il ne sert qu'une fois. Quand on en a fini, on le jette. Il est donc éphémère. L'objet devient la mort. Mais Ponge casse aussi ce côté dramatique en utilisant une touche d'humour, en détournant la fin du poème vers le comique. [...]
[...] La poésie de Francis Ponge referme des trouvailles. C'est avec un style unique que Ponge nous décrit l'ordinaire. Il fallait oser faire de la prose poétique sur un cageot, un escargot, un verre ou du pain. Pourtant, Ponge y arrive avec brio, nous faisant voir d'un autre œil toutes ces choses que nous côtoyons dans notre quotidien. Il les fouille, les dissèque, tentant d'en extraire toutes leurs qualités, s'il y en a. Avis personnel Tout d'abord, ce livre a été une véritable surprise. [...]
[...] En effet, Baudelaire est lui aussi un alchimiste qui transforme la boue en or. Les points communs : Chacun à sa manière va partir du quotidien, de l'ordinaire pour le transformer, le magnifier et tirer de la beauté à partir de ce qu'on peut trouver banal au départ. Ils se comportent comme des alchimistes qui cherchent à transformer un métal ordinaire en or. Ils veulent changer notre perception sur notre quotidien. La différence : l'un s'exprime en vers rimés, l'autre utilise la prose poétique. [...]
[...] Dans un premier temps, ce que j'ai aimé c'est que par le passé, j'associais l'huître à quelque chose de peu attrayant mais en lisant la description faite, j'ai imaginé l'huître d'une manière différente et ce qui ne me paraissait pas forcément beau est devenu beaucoup plus agréable et raffiné. Et cela uniquement par l'emploi d'un certain vocabulaire et la position de l'auteur. Par ailleurs, ce qui est le plus beau dans une huître est « la perle », qui apparaît ici comme quelque chose de très précieux, puisqu'il n'y a qu'une phrase qui la décrit. C'est de cette manière qu'il nous fait découvrir le merveilleux contenu dans chaque chose. [...]
[...] « Le pain » La description montre d'abord l'extérieur, la croûte puis la mie. Le pain est alors la métaphore de la terre avec sa croûte terrestre. Il y a une comparaison entre le pain et la montagne, ce qui lui donne ses formes mais ce qui le rend vraiment vivant ,c'est sa personnification grâce à des mots comme « coude ». L'utilisation du présent de vérité générale permet une Comme pour dire qu'il est beau à l'extérieur mais affreux à l'intérieur , il y a une allégorie de la création poétique. [...]
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