Les Caractères De l'homme, Jean de La Bruyère, critique de l'égocentrisme, Théophraste, éthopée, morale, Gnathon, avidité, prédateur, métaphore filée, négation restrictive
Ce texte est un extrait des Caractères de La Bruyère, un moraliste du 17e siècle. Il reprend une œuvre du même nom d'un philosophe grec Théophraste appartenant à l'Antiquité. Il s'adonne à un genre : l'éthopée (le fait de peindre des traits de caractère qui reflètent les mœurs de l'époque). La volonté de l'auteur est que le lecteur tire une morale de l'aspect critique de ses textes. Le personnage, ici, est défini par un défaut : l'égocentrisme.
La Bruyère met en place un récit qui montre un personnage dans différentes situations.
[...] Les Caractères, « De l'homme » - Jean de La Bruyère (1688) - Une critique de l'égocentrisme Introduction Ce texte est un extrait des Caractères de La Bruyère, un moraliste du 17e siècle. Il reprend une œuvre du même nom d'un philosophe grec Théophraste appartenant à l'Antiquité. Il s'adonne à un genre : l'éthopée (le fait de peindre des traits de caractère qui reflètent les mœurs de l'époque). La volonté de l'auteur est que le lecteur tire une morale de l'aspect critique de ses textes. [...]
[...] – On relève une lourdeur de style : l'idée de la nourriture vient saturer le texte. – Gnathon cède à ses pulsions primitives. – Il est répugnant comme on peut le voit à la ligne 9 « malpropretés dégoûtantes » c'est un pléonasme + insistance de l'auteur. – Jeu de mots « dégoûtantes » et « dégouttent ». – On voit comment le lecteur imagine Gnathon. – La métaphore animale devient filée → on suit Gnathon à la trace comme on suit un animal avec sa carcasse. [...]
[...] Le repas de Gnathon – Pour montrer son égocentrisme, l'auteur nous le montre à table. – Ce qui n'est pas étonnant, car Gnathon = mâchoire en grec. – Décrit le portrait d'un vorace qui va manger avec avidité. – Avidité montrée par la structure de la phrase et la ponctuation : phrase longue et rythmée avec de nombreuses propositions. – On remarquera des phrases rythmées tout au long du texte. – Gnathon accumule les mets → accumulation des propositions. – On relève le champ lexical de la nourriture. [...]
[...] – On est à l'apogée, car il est capable de se curer les dents et de continuer à manger → Il est inarrêtable + aspect comique du texte. Gnathon en société – À la ligne 14, Gnathon est présenté dans une situation où il rencontre d'autres personnes. – « Au sermon », « théâtre », « voyage » → il va avoir un comportement immuable. – La conjonction de coordination « où » montre que le personnage est au milieu d'un public. – Il se comporte comme s'il était dans sa chambre. – Il refuse de changer de comportement, veut que l'espace public devienne privé. – Il refuse la présence des autres. [...]
[...] – Gnathon s'arrange pour arriver le premier pour ne pas laisser le choix des autres chambres. → Il ne fait jamais attention à qui que ce soit, il méprise les autres. – Il s'accapare les biens d'autrui comme on peut le voir avec la répétition « tout » = tous les biens. – Dernière phrase est le point culminant qui vient conclure le texte. – On retrouve le pronom « il » en position de sujet et alors que « les autres » est en position de complément grammatical. [...]
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