Alfred de Musset, "Les Caprices de Marianne" : fiche de lecture

Résumé du document

Louis, Charles, Alfred de Musset (né le 11 décembre 1810 à Paris et décédé le 2 mai 1857) est un poète, romancier et dramaturge français. Très influencé par son grand-père poète et un père spécialiste de Rousseau, ce dernier a marqué considérablement ses oeuvres. Il a fréquenté dès ses 17 ans le Cénacle, salon de Charles Nodier à la Bibliothèque de l'Arsenal (...)

Extraits

[...] Il compare l'amour que ressent son ami à une maladie dont Marianne serait le venin. Cette dernière semble touchée mais n'en démord pas : elle aime son mari Claudio. Scène II De retour chez lui, Coelio retrouve Hermia, sa mère, et Malvolio son intendant. Hermia qui trouve son fils bien soucieux se plaint d'un manque de confidence de sa part. Devinant un problème amoureux, elle décide de lui raconter comment elle a éconduit Orsini au profit du père de Coelio. [...]

[...] Suite à sa dernière conversation avec Octave, elle l'accuse de mettre pression sur elle et de la mettre dans une situation délicate quelque soit son choix : d'aimer Coelio ou de le rejeter. Cherchant un remontant, Octave se rend alors dans une auberge où il retrouve Claudio et et Tibia. Claudio se fait menaçant face à son cousin. Il lui annonce que sa femme lui a tout raconté et que sa porte lui serait définitivement fermée. Retrouvant Coelio, Octave lui annonce la trahison de Marianne. Coelio semble ailleurs et prétextant une affaire urgente à régler en ville, il le laisse seul. Arrive alors Marianne, étonnée de voir Octave seul dans cette auberge. [...]

[...] Claudio ayant également assisté à la conversation entre sa femme et son cousin, il l'accuse d'avoir prit Octave comme amant. Claudio lui promit un châtiment exemplaire. A ces mots, Marianne fit venir une servante pour aller faire chercher Octave. Marianne lui remet son écharpe et lui annonce qu'elle souhaite prendre un amant. Octave, retourné par cette annonce ne sait que dire. Marianne lui fait clairement comprendre que la personne qu'elle souhaite avoir pour amant n'est autre que lui-même. Octave décide tout de même de donner cet écharpe à Coelio afin qu'il puisse retrouver Marianne cette nuit même. [...]

[...] Malgré l'échec de sa Nuit Vénitienne Alfred de Musset continua d'écrire et part en Italie avec Georges Sand. Malade, il rentra à Paris où il fit jouer des comédies. Bibliothécaire du ministère de l'intérieur, il est révoqué en 1848. Entre temps le 24 avril 1945 il reçu la Légion d'Honneur et fut élu en 1952 à l'Académie française. Il devint alors bibliothécaire du ministère de l'Instruction publique. Sa santé fragile, l'oisiveté et l'alcoolisme ont eu raison de lui en 1957. [...]

[...] Claudio : Magistrat puissant, ce vieux napolitain a épousé Marianne pour sa jeunesse et sa beauté. Doté d'une jalousie maladive, il s'est juré de tuer quiconque s'approchera de sa femme. Marianne : Jeune femme d'apparence pieuse et pleine de vertu, Marianne n'est en faite pas satisfaite de sa condition de jeune épouse. Lorsqu'elle prend la décision d'avoir un amant, elle apparaît comme une personne égoïste, qui ne sait pas exactement ce qu'elle veut et qui ignore les conséquences de ses actes. [...]