Le livre est divisé en 30 chapitres de quelques pages seulement, chacun ayant un titre, pour une organisation sur des critères multiples comme par exemple le mal, la localisation géographique du conte ou encore la relation sentimentale de Candide et Cunégonde. Le vrai titre est Candide ou l'optimisme, et non simplement Candide (...)
[...] En intégrant Cunégonde à ce conte, il cherche à témoigner que les femmes ne sont que des sources d'ennuis (il ne fait là que se référer à l'Antiquité et à une femme d'une grande beauté nommée Hélène qui causa la guerre de Troie et sa décadence). Le renvoi de Candide du château en est le meilleur exemple. - Pangloss Il nous est présenté par un ton faussement admiratif : il est assimilé à un oracle Personnage amusant autant que ridicule, il n'est en fait que ce qu'il enseigne et n'a d'autres caractéristiques physiques ou morales. Il semble bien être l'avatar comique de Leibniz et de ses théories sur l'Optimisme. [...]
[...] Alors que les femmes perdent leur liberté, Candide conquiert la sienne. Le seul point commun semble être la perte de la naïveté : Cunégonde est rapidement et brutalement déniaisée et Candide le sera progressivement, au gré de ses mésaventures. - La femme vénale Dans ce conte philosophique, Voltaire ne craint pas de pimenter le roman d'anecdotes sur la vie sexuelle de ses personnages. Ainsi, il nous montre les femmes comme l'incarnation du désir : leur propre sensualité sera à l'origine même de leur dégradation. [...]
[...] Il ne pouvait alors que donner son avis sur cette question dans Candide. - Une valeur présente dans tout le conte Dès les premières lignes, l'argent apparaît implicitement avec le château et sa grande salle même était ornée d'une tapisserie (chapitre I). Puis, il est abordé de manière explicite : .chapitre II où Candide, n'ayant point d'argent, est amené à être enrôlé dans l'armée .chapitre XXX où la petite métairie rapporta beaucoup .sans oublier Eldorado (chapitres XVII et XVIII), qui constitue un exemple à part puisque c'est un pays où la pauvreté et le besoin n'existent pas : Voue n'avez pas sans doute de la monnaie du pays, mais il n'est pas nécessaire d'en avoir pour dîner ici. [...]
[...] Candide espère éblouir Cunégonde par sa nouvelle richesse que le roi a largement pourvue en les comblant de présents, de moutons rouges, de diamants, de pierres précieuses et d'or. Néanmoins, il les met en garde : la richesse ne rend pas heureux. - Chapitre XIX Candide et Cacambo repartent immensément riches. Durant cent jours, ils traversent des paysages inhospitaliers où ils perdent la quasi-totalité de leur cheptel de moutons chargés de diamants. Les deux héros atteignent la ville de Surinam où ils sont confrontés aux horreurs de l'esclavage par la rencontre d'un noir cruellement mutilé. [...]
[...] Dans le chapitre II, Candide vend sa liberté et peut-être sa vie aux sergents recruteurs. Mais c'est également un piège pour le naïf Candide : non seulement nous vous défraierons, mais nous ne souffrirons jamais qu'un homme comme vous manque d'argent. L'argent et l'esclavage. Dans le chapitre XIX, l'argent transforme les hommes en victimes. Le nègre de Surinam a été vendu par sa mère à des esclavagistes. Après avoir fait la fortune de ses parents, il fait celle de son maître, monsieur Vanderdendur, alors que Les chiens, les singes, les perroquets sont mille fois moins malheureux que [lui]. [...]
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