L'histoire de Candide se passe en Vestphalie au sein du château de Thunder-ten-tronchk. La Vestphalie est une région que l'on appellerait aujourd'hui la Rhénanie du Nord, située au nord-ouest de l'Allemagne. Candide grandit au sein de cette demeure avec une famille bourgeoise, où il vit une amourette secrète avec la fille des propriétaires, Cunégonde. Il est également très attaché à Pangloss, philosophe attitré du château. Malheureusement, il sera un jour chassé de ce lieu par Monsieur le baron pour avoir causé l'affront d'embrasser Cunégonde. Candide, ne comptant désormais que sur lui-même, est témoin d'une atroce guerre entre Abares et Bulgares avant de faire la connaissance de personnes travaillant dans un cabaret qui s'avèreront fort hospitalières avec le jeune garçon (...)
[...] cette réplique est une des plus poignantes quant au combat de Voltaire envers l'intolérance de l'Eglise. Pour Candide, c'est une chose inespérée qu'il puisse exister un pays où les habitants se tolèrent les uns des autres tout en étant libres de leurs choix. Une autre réplique témoigne du respect des membres d'Eldorado, celle du roi lorsque les deux héros lui confient qu'ils vont repartir du pays : je n'ai assurément pas le droit de retenir les étrangers [ ] tous les hommes sont libres Voltaire se sert une nouvelle fois du pays-paradis pour faire passer l'idée propre aux Lumières de la liberté des hommes. [...]
[...] C'est une nouvelle fois une idée typique des philosophe des Lumières qui se retrouve dans Candide. L'auteur commence fort, dès le chapitre 3 en mêlant son héros dans un village abare rasé par les Bulgares : on y trouve des blessés, morts, et surtout des femmes ayant été abusées par les soldats ennemis, se servant de leur supériorité sur elles. Candide s'enfuira alors, choqué, à l'image de ce que peut être le lecteur également. Cette même atrocité est retrouvée au chapitre lorsque Pangloss explique à Candide ce qui est arrivé à sa bien-aimée Cunégonde lors de l'invasion des Bulgares au château de Thunder-ten-tronchk. [...]
[...] Elle ne possédait d'ailleurs ni cour de justice, ni parlement, ni prisons, au grand étonnement de Candide. Ils passèrent un mois dans ce pays, avant de reprendre conscience que Candide ne reverrait jamais Cunégonde s'il restait indéfiniment ici. Le roi, bien que déçu, les mis en garde sur les falaises et précipices qui bordent son pays, et sur la difficulté de les franchir. Néanmoins, cela ne découragea pas nos deux héros, et, munis d'un transport exclusivement fabriqué par trois mille physiciens du pays, partirent de l'Eldorado, des sacs remplis de trésors que le roi leur avait offert. [...]
[...] La recherche du bonheur est par conséquent omniprésente dans le récit, et particulièrement incarnée par le désir de Candide de retrouver Cunégonde : toutes les étapes par lesquelles il passe sont faites dans le but de retrouver sa bien-aimée pour vivre avec elle. Constamment, le héros Voltairien se pose des questions quant au bonheur que des personnes peuvent éprouver dans leur vie : Pococuranté, les personnes proches de l'abbé périgourdin lors du souper à Paris . Le thème de l'harmonie est tout aussi évoqué. [...]
[...] Au début du récit, le philosophe faisait mention d'universités ; lorsque Candide et Martin arrivent à Bordeaux, Voltaire parle désormais de l'académie des sciences Il ironise une nouvelle fois grâce au prix du mouton rouge où un scientifique est récompensé pour avoir démontré par a+b-c/z que l'animal était rouge. Pendant le chapitre 25, il évoque de nombreux écrivains de l'antiquité, dont le vénitien Pococuranté possède une bibliothèque. Enfin, l 'harmonie préétablie du chapitre 28 est une référence à la théorie Leibnizienne. De nombreuses allusions à différentes sciences sont faites par Voltaire durant le récit. [...]
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