Le jeune Candide, dont le nom traduit à la fois la naïveté et la crédulité vit dans le "meilleur des mondes possibles" chez son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh.
Enfant naturel, Candide mène une existence heureuse dans cet univers idyllique : Le baron et la baronne de Thunder-ten-Tronckh possèdent en effet "le plus beau des châteaux". Candide est ébloui par la puissance de son oncle, et par les sophismes lénifiants du docteur Pangloss, le précepteur. Il admire également Cunégonde, la fille du baron. Tout bascule le jour des premiers ébats de Candide et de Cunégonde. La réaction du baron est brutale, Candide est banni et chassé de cet Eden. Il se retrouve dans "le vaste monde".
[...] Poète, historien, philosophe, il agrandit l'esprit humain, et lui appris à être libre. Bibliographie De nombreux ouvrages du XVIII° siècle partagent le thème de la religion et ses défauts. De façon plus ou moins virulente, bon nombre d'écrivains se sont interrogés sur les fondements de cette institution. Le baron d'Holbach, par exemple s'y attaque directement dans Système de la nature, lui, prône l'athéisme. Dans un même ordre d'idée, les philosophes se sont attaqués à la monarchie, à la justice aux hiérarchies sociales, dans des œuvres variées comme L'île des esclaves et Le jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, l'encyclopédie de Diderot, Le dictionnaire philosophique de Voltaire, Histoire des oracles de Fontenelle ou encore les lettres persanes de Montesquieu. [...]
[...] Candide part avec son valet Cacambo se réfugier chez les jésuites du Paraguay. Ils y retrouvent le frère de Cunégonde, lui aussi miraculeusement rescapé. On l'a soigné et guéri. Sa beauté, fort appréciée, lui a valu une grande fortune. Mais le jeune baron refuse qu'un bâtard puisse épouser sa sœur et frappe Candide du plat de son épée. Celui-ci se défend et le tue. Candide et Cacambo reprennent la fuite et se retrouvent dans un pays inconnu. Il sont faits prisonniers par les indigènes et sont à deux doigts d'être mangés. [...]
[...] Ce dernier coule et une centaine d'hommes se noient. Ce combat est pour Martin l'illustration des rapports humains de la façon dont " les hommes se traitent les uns les autres." Après son arrivée à Bordeaux, Candide préfère se rendre à Paris qu'à Venise. Il n'y connaît qu'amertume et déception : un abbé retors et de fausses marquises et une fausse Cunégonde qui se révèlent être de vraies voleuses. Il se fait même injustement arrêter et ne parvient à s'enfuir qu'en soudoyant un officier de police. [...]
[...] Toutefois, en 1778, Mme Denis parvient à convaincre Voltaire de retourner à Paris. C'est un triomphe mais un triomphe extrême au point qu'il tombe bientôt malade. Le 30 mars, il reçoit l'hommage de l'Académie française, et la foule le porte en triomphe à la Comédie Française, pour la sixième représentation d'Irène, sa dernière tragédie. Il s'éteint au soir du 30 mai 1778 et est enterré à l'abbaye de Scellières, juste avant l'arrivée d'une lettre d'interdiction de l'évêque. Après la révolution, le 11 juillet 1791, il entrera en grandes pompes au Panthéon, accompagné par l'immense cortège des citoyens reconnaissants. [...]
[...] Toutefois, la véritable entrée sur scène se fera par une tragédie, Œdipe (1718), où il prend alors le nom de Voltaire. Par la suite choyé, invité de la société, il voyage en Hollande, pays de la liberté, et entend bien faire ses preuves. Alors qu'on le prend pour un respectable auteur de comédies et de tragédies, il tourne en ridicule le chevalier de Rohan, ce qui lui vaut la bastonnade. Exilé en Angleterre, où il reste trente mois, il apprend l'Anglais et l'écrit un an plus tard. [...]
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