L'optimisme est la doctrine d'après laquelle le monde est organisé de telle façon que le bien tient nécessairement plus de place que le mal. Ce n'est donc pas la négation du mal mais l'affirmation que celui-ci était inévitable ou bien qu'il contribue à la perfection de l'ensemble. Ceci sous entend l'existence d'une puissance supérieure qui dirige à son gré les évènements. Voltaire met l'accent sur les dangers d'une telle doctrine : fanatisme, totalitarisme, immobilisme (...)
[...] les remèdes partir de l'expérience des faits C'est par exemple la démarche de Martin. Tandis que Pangloss plaque sur le monde un système à priori (avant toutes expériences) et cherche à tout prix à prouver que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, même les catastrophes, Martin adopte la démarche inverse pour arriver à une conclusion radicalement opposée : il part de son expérience des faits, de la vie concrète et constate partout la présence du mal. [...]
[...] Remarquez bien que les nez aient été faits pour porter des lunettes, nous avons des lunettes les pierres ont été formées pour être taillées et pour en faire des châteaux. Ces deux exemples montrent bien l'absurdité de cette théorie. Jusqu'à la fin (chapitre Pangloss soutiendra cette thèse selon laquelle une force supérieure dirige le monde et préside à l'enchaînement des faits pour le meilleur aboutissement. Mais Voltaire n'a aucune peine à réfuter cette thèse. Il démontre qu'elle n'est logique qu'en apparence. Il reconnaît qu'il y a bien un enchaînement des faits mais ce qu'il réfute c'est qu'il y ait nécessairement un aboutissement logique et bénéfique. [...]
[...] C'est le hasard et non la providence qui gouverne le monde. Au regard des hommes, l'univers n'a pas de sens, tout est incohérent. L'erreur de Pangloss, c'est de vouloir introduire absolument une logique dans une succession d'évènements dont l'enchaînement dépasse l'esprit humain. L'exemple le plus représentatif de cette erreur se situe à la fin du conte lorsque Pangloss explique que si Candide et ses compagnons sont dans une situation assez agréable c'est grâce à une longue suie de malheurs. III- Les dangers de l'optimisme et les remèdes les dangers l'immobilisme Il est certain que dire d'emblée que tout est pour le mieux et accepter tout ce qui nous arrive en nous soumettant à une volonté supérieure ne peut amener aucune amélioration. [...]
[...] La critique de l'optimisme dans Candide L'optimisme est la doctrine d'après laquelle le monde est organisé de telle façon que le bien tient plus nécessairement plus de place que le mal. Ce n'est donc pas la négation du mal mais l'affirmation que celui-ci était inévitable ou bien qu'il contribue à la perfection de l'ensemble. Ceci sous entend l'existence d'une puissance supérieure qui dirige à son gré les évènements. Voltaire met l'accent sur les dangers d'une telle doctrine : fanatisme, totalitarisme, immobilisme. [...]
[...] Mais c'est surtout au dernier chapitre que l'on voit appliquer ce précepte par Candide sur les conseils du vieillard. Le mot de la fin sera : faut cultiver notre jardin telle est la réponse de Candide au discours de Pangloss. CONCLUSION Ce que Voltaire reproche à l'optimisme, comme à tous les systèmes c'est d'adopter face au monde une attitude fausse et illusoire, parce qu'ils ne tiennent pas compte des données de l'expérience. Certes il ne faut pas se contenter de détruire les désillusions, il faut aussi donner un contenu positif à sa vie. [...]
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