C'est en 1759 que Candide, alors attribué à Voltaire, est paru à Genève. Mais celui-ci, dès lors que le succès de Candide s'affirme, désavoue cette publication, afin de se soustraire aux poursuites pénales qui le menacent.
Candide est un conte philosophique. En effet, nous pouvons retrouver une morale dominante dans Candide : il vaut mieux cultiver son jardin et trouver sa propre harmonie plutôt que de s'occuper de celle du monde et de philosopher sur celle-ci.
[...] Une fois arrivé en France, Candide tomba malade et se fit duper et voler. Aussi, il trompa Cunégonde à Paris avec une fausse marquise. Obligés de fuir, Candide et Martin embarquèrent à Dieppe, longèrent les côtes anglaises et assistèrent à l'exécution d'un amiral. Puis ils arrivèrent à Venise où ils rencontrèrent Paquette, ancienne servante de Cunégonde et amante de Pangloss, en compagnie d'un théatin (Chapitre vingt-quatrième, page 138), frère Giroflée. Un soir, alors que Candide alla souper avec Martin, ils retrouvèrent Cacambo. [...]
[...] Celui-ci, fou de rage, le tua. Candide et Cacambo fuirent et arrivèrent au pays des Oreillons, un peuple cannibale. Ceux-ci s'apprêtent à les manger, voulant se venger d'un jésuite mais leur font grâce puisqu'ils se présentent comme étant ennemis de jésuites, Candide venant d'en tuer un. Ils poursuivirent leur route et s'échouèrent dans un pays qui vaut mieux que la Vestphalie (Chapitre dix-septième, page 103), dans lequel on parlait péruvien et où tout y était merveilleux. Les Espagnols avaient baptisé ce pays El Dorado. [...]
[...] Ici, le lecteur est le spectateur de l'évolution du caractère et de la réflexion de Candide. Tout au long du conte philosophique, Voltaire critique implicitement l'Optimisme et la Religion et ses représentants. Voltaire créé un certain affrontement entre l'Optimisme, qui est personnifié par Pangloss, et le Pessimisme, qui est personnifié par Martin. Jacques l'anabaptiste, Cacambo, Pangloss et la vieille vont, durant l'intégralité de l'histoire aider Cunégonde et Candide tandis que le baron et les Oreillons vont tenter d'empêcher Candide de mener à bien sa quête pour la liberté de sa bien aimée. [...]
[...] Ensuite, Candide, au cours de son voyage pour retrouver sa bien-aimée, arrive en El Dorado. Il s'agit d'un pays magnifique, qui répond aux critères du pays utopiste dans lequel pensait être Candide au début, lorsqu'il était au château de Monsieur le Baron. En effet, c'est tout d'abord un pays riche, comme nous l'indique cette citation Les voyageurs ne manquèrent pas de ramasser l'or, les rubis, et les émeraudes. issue de la page 103, Chapitre dix-septième mais aussi un pays dans laquelle l'hospitalité semble être une valeur fondamentale tel que nous pouvons le lire Chapitre dix-septième, page 104 : «Aussitôt deux garçons et deux filles de l'hôtellerie,[ les invitent à se mettre à la table de l'hôte. [...]
[...] ( Etude d'un thème Voltaire aborde différentes questions dans Candide telles que l'esclavagisme, l'Optimisme et le Pessimisme ou encore l'argent au XVIIIème siècle. Les thèmes sont en adéquation totale avec le courant littéraire du XVIIIème siècle : celui des Lumières, dans lequel on se pose des questions sur le monde dans lequel on vit. Le sujet principal de la pièce est néanmoins l'utopie. L'Utopie est au début un pays imaginaire où un gouvernement idéal règne sur un peuple heureux, mais dès le 18ème siècle, le sens du mot s'élargit ; l'utopie est un idéal politique qui ne tient pas compte de la réalité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture