... mais elles concernent aussi les Français et les peuples des autres pays occupés d'Europe. Dans sa préface Camus insiste sur le fait que quand... Cette fiche de lecture comporte ici un résumé de chacune des lettres, une biographie de l'auteur, une analyse du contexte, et du style.
[...] Notons au passage que Camus dit déjà ici qu'il est des moyens qui ne s'excusent pas Souvenons-nous que c'est de cette idée que Sartre et Camus vont se brouiller définitivement. Camus n'acceptait pas que la cause algérienne pose des bombes contre des civils en France, alors que Sartre estimait que tout leur était permis. Camus admet ici que le monde a un sens et que celui-ci réside au fond de l'homme. C'est aussi sa capacité à se révolter pour chercher un monde meilleur. La justice est une notion à défendre envers et contre tout. Il est étonnant de voir déjà cette idée d'Europe en Camus. [...]
[...] Selon Camus, dans l'esprit français ce mot englobait une certaine notion d'Europe. Là où vous comptiez la faire de force, les Français l'envisageaient pacifiquement. Pour vous Europe veut dire soldats, industries et dictature, une région dirigée par l'Allemagne, asservie par elle. Toujours selon lui, Europe veut dire pour les Français terre de très anciennes cultures, de très anciennes valeurs, où l'homme ne serait pas asservi. Cette tradition ne pourra jamais être tuée ! Après la victoire, dit-il, la France continuera la belle aventure de l'Europe, mais à sa façon. [...]
[...] Le contexte Les deux premières lettres datent de 1943 et les deux suivantes de 1944. Malgré les horreurs vde la guerre, Camus parle de ses anciens amis allemands et des beautés de l'Allemagne. C'est parce qu'il fait bien la différence entre les nazis et les autres. C'est ainsi aussi qu'il pense à cette réconciliation qui s'avérera indispensable pour un jour fonder une entité plus vaste que leurs deux pays : l'Europe. Il devine cette Europe comme quelque chose de nécessaire. Les idées Elles coulent de source du texte lui-même. [...]
[...] Et il lui faudra aussi délivrer l'Allemagne elle-même de vous. Et il clôture en écrivant : il y a désormais en nous une supériorité qui vous tuera. Quatrième lettre Camus écrit de Paris au mois de juillet. Il sent la liberté approcher mais se pose une grave question : avant la guerre, discutant avec des Allemands, il admettait que ce monde n'avait pas de raison supérieure Vous en aurait tiré l'idée que le bien et le mal se valaient, qu'il n'y avait pas plus de morale humaine que divine et donc que l'homme n'était rien. [...]
[...] Résumé Ce livre se compose de quatre lettres adressées aux Allemands mais elles concernent aussi les Français et les peuples des autres pays occupés d'Europe. Dans sa préface Camus insiste sur le fait que quand il écrit vous en parlant des Allemands, il entend s'adresser aux nazis et non à l'ensemble du peuple. Première lettre D'emblée Camus parle des jeunes allemands de l'avant-guerre qui se déclaraient heureux d'avoir un véritable objectif pour leur pays. Il leur disait à l'époque que tout ne pouvait pas être sacrifié à cet objectif et surtout que Il est des moyens qui ne s'excusent pas. [...]
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