Albert Camus, "Les Justes"
[...] Tout est manqué ! . Il revient et nous apprenons par Stepan qu'il y avait aussi la grande- duchesse dans la calèche, mais surtout deux enfants. Kaliayev dit que c'était impossible pour lui de lancer cette bombe avec les enfants dans la calèche, mais qu'il est prêt à recommencer si le parti lui faisait toujours confiance. Stepan est contre cette confiance mais Annenkov dit que le chef c'est lui et que c'était à lui de tout prévoir. Il pardonne donc à Kaliayev. [...]
[...] Pour Camus, la fin ne justifie pas les moyens, loin de là ! Dans la réalité il est intéressant de savoir que, vers la fin des années 60, le FLN algérien va se lancer dans une campagne d'attentats meurtriers sur le territoire français. Ces attentats viseront bien souvent des victimes civiles innocentes. Sartre va soutenir ce comportement du FLN au nom de l'idée, indiscutable à ses yeux, que la fin justifiait les moyens. Camus, dans ses éditoriaux va s'y opposer vivement. [...]
[...] et mes rendez- vous sont sur cette terre. - La révolte Quand le pouvoir s'avère tyrannique et que l'homme n'a pas d'autres moyens d'expression à sa disposition, la révolte s'impose. Elle se justifie, selon Camus, par le fait que chaque homme participe à la définition de l'homme en général. Il ne peut donc pas accepter tout et n'importe quoi et cela de la part d'aucune personne ou aucun pouvoir. Il est des règles qui ne peuvent être transgressées et ce sont celles qui touchent à la dignité de l'homme en général. [...]
[...] Elle lui dit : Trois ans, déjà. Annenkov est également présent et nous apprendrons qu'il est le chef du groupe. Manifestement, Dora devait éprouver quelques sentiments pour Stepan mais celui-ci a été arrêté alors qu'il allait rejoindre le groupe. Il a été au bagne, s'est enfui, et est parti se réfugier en Suisse. Stepan rentre directement dans le sujet. Il espère bien qu'ils arriveront à tuer le grand-duc Serge, tous ensemble ils devront l'avoir Tout est prêt et une proclamation est déjà rédigée. [...]
[...] Enfin il laisse éclater sa rage et dit : Mais,moi, je n'aime rien et je hais, oui, je hais mes semblables ! Le moment est venu, ils entendent la calèche, puis un terrible bruit de bombe. C'est fait ! . Quatrième acte Nous retrouvons Kaliayev en prison en discussion avec un certain Foka, homme du peuple. Celui-ci a tué plusieurs personnes dans un moment de folie dû à l'alcool. Il ne comprend rien aux motifs de l'acte de Kaliayev. Lui, il n'a aucun remords, ne se posent pas de questions et ne pense qu'à réduire sa peine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture