Camus est un représentant de l'existentialisme humaniste :
- Il reconnaît l'absurdité de la vie face à la mort.
- Il a foi dans l'homme, dans la dignité de l'individu :
"Cette bonne volonté leur était commune avec l'instituteur, avec tous ceux qui ont le même coeur que l'instituteur et qui, pour l'honneur de l'homme, sont plus nombreux qu'on ne pense, c'est du moins la conviction du narrateur" (P. 125).
- Il croit en la nécessité de l'engagement au service de l'homme :
"il faut voir seulement ce qui est répondu à l'espoir des hommes" (P. 271).
A Tarrou qui fait remarquer "vos victoires seront toujours provisoires", Rieux concède " Toujours, je le sais. Ce n'est pas une raison pour cesser de lutter" (P. 121) (...)
[...] Les fêtes dans les rue d'Oran à la fin de la peste reproduisent la liesse populaire qui a déferlé au moment de la libération. Le personnage de RAMBERT Dans la Peste de Camus Son aspect Court de taille, les épaules épaisses Le visage décidé, des yeux clairs et intelligents. Habillé sportivement. Son métier Journaliste à Paris Il enquêtait pour un grand journal de paris sur les conditions de vie des Arabes, il cherchait des renseignements sur leur état sanitaire. Sa place dans le roman Rambert incarne dans ce Roman le thème de la séparation. [...]
[...] Ce qui m'intéresse, c'est qu'on vive et qu'on meure de ce qu'on aime (P. 150) ce qui le distingue de Tarrou. Il oppose aux grandes actions les grands sentiments Je sais que l'homme est capable de grandes actions. Mais s'il n'est pas capable d'un grand sentiment, il ne m'intéresse pas (P. - Rambert fait preuve de solidarité car au moment où il pourrait s'échapper, ou Rieux lui déclare qu' il n'y a pas de honte à rechercher le bonheur il répond oui, mais il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul (P. [...]
[...] 125) croit en la nécessité de l'engagement au service de l'homme : il faut voir seulement ce qui est répondu à l'espoir des hommes (P. 271) . A Tarrou qui fait remarquer vos victoires seront toujours provisoires Rieux concède Toujours, je le sais. Ce n'est pas une raison pour cesser de lutter (P. 121) Je sais seulement qu'il faut faire ce qu'il faut faire pour ne plus être un pestiféré et c'est là ce qui peut, seul, nous faire espérer la paix (Tarrou à Rieux P. [...]
[...] que nous ne pouvions pas faire un geste dans ce monde sans risquer de faire mourir - j'ai appris cela, que nous étions tous dans la peste, et j'ai perdu la paix . 228) - P : la sympathie est le chemin qu'il faut prendre pour arriver à la paix Pathie de pathos = souffrir avec - P : Tarrou veut devenir un saint laïque car il ne croit pas en Dieu. Cette sainteté sans Dieu correspond à un ensemble d'attitude au travail pour le bien, aux efforts pour éviter le mal, à la quête de la paix intérieure. [...]
[...] Il évolue parallèlement au roman où Camus parle d'un mal collectif une histoire collective (P.155). Il ne sait pas expliquer ce revirement rien au monde ne vaut qu'on se détourne de ce qu'on aime. Et pourtant je m'en détourne, moi aussi, sans que je puisse savoir pourquoi (P. 191) Il est porteur des pensées de Camus : L'homme ne peut vivre pleinement que lorsqu'il est conscient de sa condition et la maladie force à prendre conscience de la misère de la condition humaine. [...]
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