PREMIÈRE PARTIE
Chapitre I
L'action se situe à Alger, dans les années trente. Meursault, le narrateur, vient d'apprendre le décès de sa mère par télégramme. Il quitte la société d'import-export algéroise où il est employé pour se rendre à l'hospice de vieillards de Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Il repart de la morgue sans avoir souhaité voir le corps de sa mère. Il se conforme avec docilité aux rites de la veillée funèbre. Les vieillards qui l'entourent lui font l'effet d'un tribunal.
Meursault suivra le cortège funèbre le lendemain matin et assistera à l'enterrement sans verser une larme (...)
[...] Meursault accepte docilement. Chapitre IV Une semaine ordinaire a passé. Le samedi, Meursault et Marie vont se baigner. Le dimanche, les bruits d'une violente altercation entre Raymond Sintès et une femme leur parviennent. La police intervient. Sintès, convoqué au commissariat, sollicite le témoignage de Meursault. Chapitre V Meursault et Marie sont invités par Raymond à passer le dimanche suivant dans un cabanon près de la mer. Marie propose le mariage à Meursault. Il accepte passivement, avec indifférence. Le vieux Salamano, son second voisin de palier, lui confirme qu'il a été l'objet de vives critiques dans le quartier après sa décision de mettre sa mère à l'asile. [...]
[...] Meursault s'empare du révolver de Raymond et, comme poussé par les événements, tire cinq coups de feu, tuant ainsi un des assaillants. DEUXIÈME PARTIE Chapitre I Meursault est arrêté ; il subit plusieurs interrogatoires. Son avocat le presse de s'expliquer sur son impassibilité à la mort de sa mère tandis que le juge d'instruction lui demande les raisons de son geste meurtrier. Son attitude apathique et indifférente irrite juge et avocat. Le juge le sermonne et lui parle de Dieu. L'instruction s'étale sur onze mois. Chapitre II En prison, Meursault est mis dans une cellule isolée. [...]
[...] Chapitre IV Meursault se sent plus que jamais exclu du procès. Le procureur le présente comme un monstre moralement parricide, qui a prémédité son geste. La plaidoirie de son avocat l'ennuie. Il ne se reconnaît dans aucun des deux portraits qu'on dresse de lui. Il est condamné à être guillotiné en public. Chapitre V Il voudrait bien échapper à son destin tragique, sans savoir comment. La visite de l'aumônier le met dans une violente colère, après laquelle vient l'apaisement. Il pense alors à sa mère pour la première fois et prend conscience de son sentiment de bien-être. [...]
[...] Il se conforme avec docilité aux rites de la veillée funèbre. Les vieillards qui l'entourent lui font l'effet d'un tribunal. Meursault suivra le cortège funèbre le lendemain matin et assistera à l'enterrement sans verser une larme. Chapitre II Le lendemain de la cérémonie funèbre, Meursault rencontre sur la plage Marie Cardona, une ancienne collègue avec laquelle il entame le soir même une relation amoureuse. Paraissant nullement affecté par le décès de sa mère, il s'apprête à reprendre le cours monotone de sa vie, comme si de rien n'était. [...]
[...] Le directeur de l'asile, puis le concierge, s'indignent de l'insensibilité que Meursault avait manifestée à la morgue puis à l'enterrement. Pour la première fois, l'accusé se sent coupable et détesté. Céleste soutient son ami. Marie raconte le début de leur relation et en précise la date. Le procureur souligne avec solennité le fait que cette aventure démarra le lendemain de l'enterrement. Raymond, le souteneur, parle de lui comme son complice et son ami. Mais pour lui, sa présence sur la plage est le fait du hasard. [...]
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