La première partie est une narration proche de celle d'un journal intime que fait Meursault des évènements qui semblent s'enchaîner successivement par un pur hasard. Meursault fait l'inventaire de ses actes, ses envies, son ennui et ses sensations physiques de manière froide, distante, comme si ceux-ci survenaient indépendamment de sa volonté (...)
[...] Il (son patron) n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : Ce n'est pas ma faute. Il s'excuse même de la mort de sa mère qui dérange sa vie bien réglée. Il se rend à l'asile et ressent de l'agacement par des détails deux frelons bourdonnaient la sueur coulait sur mes joues La chaleur, la luminosité du soleil luis sont même parfois insoutenables. Il ne verse aucune larme et assiste à l'enterrement de sa mère comme un étranger qui ne ressent aucune émotion ni aucun sentiment. [...]
[...] Meursault se sent peu à peu étranger à son propre procès, »j'étais très loin de cette salle d'audience ; Le fait que Meursault n'a pas conscience d'être un criminel est un objet de scandale pour le procureur, pour les juges et même son avocat. Il leur apparaît comme étranger à leur univers. Plutôt que le meurtre, le procureur lui reproche d'avoir paru insensible à l'enterrement de sa mère et de s'être baigné et d'être allé au cinéma le lendemain. Selon eux, Meursault n'a rien d'humain et doit être condamné à mort. Le lecteur en même temps que Meursault comprend l'absurdité de son destin. Meursault a hâte de retrouver sa cellule, sa solitude. [...]
[...] L'ironie de ce roman réside dans le fait que le destin absurde de Meursault fait de lui un héros parce qu'il reste fidèle à lui-même, sans accepter de tricher pour survivre. Bien qu'au début de l'histoire, Meursault nous inspire du mépris pour son manque d'ambition et de valeurs morales, son drame force le respect. Albert Camus a réussi un retournement d'émotions du lecteur envers son personnage principal. En rendant Meursault intemporel et universel, l'écrivain souligne l'absurdité de la vie, de ses habitudes, de ses drames mais également s'exprime sur la nature, le désir et la nostalgie du bonheur. [...]
[...] Meursault est un homme étranger et désarmé devant une société dont il refuse de jouer les règles au risque d'en être rejeté et haï. Résumé de l'œuvre : Première partie : La première partie est une narration proche de celle d'un journal intime que fait Meursault des évènements qui semblent s'enchainer successivement par un pur hasard. Meursault fait l'inventaire de ses actes, ses envies, son ennui et ses sensations physiques de manière froide, distante, comme si ceux-ci survenaient indépendamment de sa volonté. [...]
[...] Meursault ne s'implique pas, ni ne s'émeut de rien. Pourtant, son destin bascule le jour où il tue un Arable qu'il ne connait pas, par hasard, par erreur, à cause du reflet du soleil sur la lame du couteau de l'adversaire. Parce qu'il ne se conforme pas aux valeurs conventionnelles de la société, il est incompris. Il est jugé et accusé de n'avoir rien d'humain sans aucun principes moraux et d'avoir enterré sa mère avec un cœur de criminel Il est condamné à mort. [...]
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